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Plusieurs dizaines de milliers de sympathisants de Lula vêtus de rouge avaient envahi dimanche en mi-journée le centre de Brasilia, quelques heures avant que le chef historique de la gauche ne soit proclamé président du Brésil pour la troisième fois.
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Les cérémonies d'investiture, placées sous haute sécurité, ont été snobées par le chef de l'Etat sortant Jair Bolsonaro, qui a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat.
Il ne remettra donc pas l'écharpe présidentielle à son successeur comme le veut la tradition démocratique, ce qui ne s'est pas produit depuis 1985 et la fin du régime militaire.
A 77 ans, Luiz Inacio Lula da Silva doit être proclamé président du grand pays émergent de 215 millions d'habitants, 12 ans après avoir quitté le pouvoir à l'issue de deux mandats (2003-2010).
Jusqu'à 300.000 personnes sont attendues pour cette journée devant allier la pompe, avec des cérémonies réglées au millimètre auxquelles doivent assister 17 chefs d'Etat, et une fête populaire avec des concerts.
Sous le soleil de plomb de ce début d'été austral, des milliers de Brésiliens, souvent vêtus du rouge emblématique du Parti des travailleurs (PT) de Lula, ont dû patienter dans des files d'attente de centaines de mètres en raison des contrôles de sécurité, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Olé, olé, olà, Lula, Lula", et "A esplanada e nossa!" (l'esplanade est à nous) criait une foule joyeuse, en référence à l'Esplanade des ministères, au coeur de Brasilia, où Lula prononcera son premier discours de président dans l'après-midi.
"C'est un moment historique et cela aurait été impossible que je ne sois pas là", dit à l'AFP Zenia Maria Soares Pinto, une enseignante retraitée. Elle a fait 30 heures d'autocar depuis son Etat méridional de Santa Catarina pour rallier Brasilia et son "émotion est sans borne".
Sapuia Kalapo, un indigène du Mato Grosso (centre-ouest), est venu en famille et "attend beaucoup" du gouvernement de Lula, "pour nos droits, et la délimitation de nos terres", dit-il, car "les quatre années du gouvernement (Bolsonaro) ont été très mauvaises" pour les indigènes.
- "Créer le chaos" -
Reclus et quasi muet depuis sa défaite d'octobre, Bolsonaro, qui perd son immunité présidentielle, a quitté le Brésil vendredi pour la Floride.
Toutes les forces de police du district de Brasilia, quelque 8.000 agents, sont mobilisées, ainsi qu'un millier de policiers fédéraux.
Le nombre de personnes pouvant assister au discours de Lula devant le palais de Planalto a été limité à 30.000.
Des patrouilles ont lieu à l'aéroport de Brasilia près duquel un engin explosif a été découvert il y a une semaine dans un camion-citerne, posé par un bolsonariste qui voulait "créer le chaos" au Brésil.
Les cérémonies devaient commencer à 14H20 (17H20 GMT) avec l'arrivée à la cathédrale de Lula et de son vice-président, Geraldo Alckmin.
Lula devait ensuite aller jusqu'au Congrès à bord de la traditionnelle Rolls Royce décapotable, malgré les préoccupations liées à sa sécurité.
- "Grande fête populaire" -
Il sera officiellement investi président à 15H00 (18H00 GMT) après avoir prêté le serment de respecter la Constitution devant le Congrès.
Une minute de silence devrait être observée au Congrès en hommage à la légende brésilienne du football, Pelé, décédé jeudi d'un cancer, selon le magazine Veja.
Puis Lula se dirigera vers le Palais présidentiel du Planalto, joyau architectural d'Oscar Niemeyer, pour recevoir la fameuse écharpe présidentielle, sertie d'or et de diamants.
La future Première Dame, Rosangela da Silva, dite "Janja", a été la grande ordonnatrice du volet festif de la journée, avec de nombreux concerts et une programmation éclectique, avec la drag queen Pabllo Vittar ou encore la légende vivante de la samba Martinho da Vila.
Quant à Lula, qui n'a complété son gouvernement de 37 ministres que ces derniers jours, il va devoir dès lundi s'attaquer à une "tâche herculéenne", selon son vice-président: l'équipe de transition a dressé un état des lieux très sombre du Brésil après quatre années de bolsonarisme.
"Nous avons vraiment beaucoup d'attentes après ces quatre années si difficiles mais le gouvernement Bolsonaro à laissé le pays dans une situation déplorable. Ce sera vraiment très compliqué pour Lula", dit un sympathisant, Manoel Carlos de Carvalho, 45 ans, de Natal (nord-est).