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Sur fond de nouvelles manifestations contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a estimé mardi soir qu'il fallait "apaiser" et "écouter la colère" des Français après l'adoption contestée du texte par le Parlement, tout en affirmant que "la foule" n'avait pas de "légitimité" face au élus.
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Le chef de l'Etat s'exprimait devant les parlementaires du camp présidentiel conviés à l'Elysée au terme d'une journée scandée par les réunions de consultations avec ministres et dirigeants de la Macronie. Et à la veille de son interview télévisée de mercredi à 13H00 sur TF1 et France 2.
Dans la journée, le président Macron a reçu la Première ministre, accompagnée de plusieurs ministres, ainsi que les chefs de sa majorité relative.
Plusieurs participants à cette réunion ont assuré à l'AFP que le chef de l'Etat n'avait l'intention ni de dissoudre l'Assemblée, ni de remanier le gouvernement, ni de convoquer un référendum sur la réforme reculant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. L'option du retrait du texte, réclamée par les syndicats et les opposants, a aussi été écartée.
Selon l'un de ces participants, il a demandé à ses troupes de faire "d'ici à deux à trois semaines" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes".
Elisabeth Borne a aussi enchaîné les réunions, après avoir clamé, dans le huis-clos élyséen, que l'adoption du texte dans la douleur était malgré tout une "victoire".
"La Première ministre est la seule, et notre majorité est la seule, à pouvoir porter aujourd'hui un projet de gouvernement", a assuré Olivier Véran, porte-parole du gouvernement.
- Centrale bloquée -
A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République, d'abord dans le calme, avant des affrontements avec les forces de l'ordre sur fond de jets de projectile et de gaz lacrymogènes.
D'autres cortèges ont eu lieu à Lille ou à Grenoble, ainsi qu'à Rennes et à Nantes, où des tirs de gaz lacrymogène ont été recensés, ainsi que des dégradations en marge du cortège.
Lors des manifestations de lundi soir, près de 300 personnes ont été interpellées, dont 234 à Paris. Des "arrestations abusives", selon la gauche.
Les forces de l'ordre "ont un devoir d'exemplarité", a répondu à l'Assemblée Elisabeth Borne, tout en leur rendant "hommage".
Outre la grève reconductible des éboueurs dans plusieurs villes dont Paris, environ 12% des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6% à sec.
Des incidents ont éclaté mardi devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme.
"Rien n'entame la détermination des travailleurs", a prévenu la CGT, avant une nouvelle journée d'actions jeudi, à l'appel de l'ensemble des syndicats.
A moins de 48 heures de cette nouvelle mobilisation, la RATP prévoit un trafic "très perturbé" dans les transports de la capitale et de sa proche banlieue. Idem pour les trains au niveau national, pour la SNCF.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger s'est dit inquiet de la "colère" et des "violences" qui pourraient s'exprimer du fait de l'adoption d'une loi qui n'avait "pas de majorité à l'Assemblée".
Des permanences politiques ont fait l'objet de dégradations, dont celles de LR à Amiens, du député Horizons de la Marne Xavier Albertini à Reims ou de son homologue LR Xavier Breton dans l'Ain.
Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, "plus de 1.200" manifestations non déclarées, "parfois violentes", se sont déroulées sur tout le territoire depuis jeudi. Il a annoncé que "12.000 policiers et gendarmes" seraient mobilisés jeudi dont "5.000 à Paris".
Entre 600.000 et 800.000 manifestants, dont 40.000 à 70.000 à Paris sont attendus par les autorités.
- "49.3 verbal" -
Politiquement aussi la pression ne retombe pas, après l'utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme sans vote.
Le rejet de la motion de censure à seulement neuf voix près a redonné de l'énergie aux oppositions.
Jean-Luc Mélenchon (LFI) a estimé mardi soir qu'Emmanuel Macron "a mis le feu et fermé toutes les issues" en "passant en force" la réforme.
La gauche demande notamment un référendum d'initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité.
Elle compte aussi sur le Conseil constitutionnel, saisi de la réforme. Le Rassemblement national a déposé mardi son propre recours pour que ce texte "soit mis à la poubelle" et Marine Le Pen a prévenu qu'elle ne participerait pas à "éteindre le feu" de la contestation.