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Emmanuel Macron a annoncé mardi en Ardèche son intention de relocaliser en France la production d'une cinquantaine de médicaments essentiels, dont vingt-cinq prochainement, afin de faire face aux pénuries qui ont frappé des produits parfois grand public comme les antibiotiques ou le paracétamol.
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"Ces relocalisations dont on a tant parlé montrent que nous avons réinversé le sens de l'histoire", a lancé le chef de l'Etat sur le site du laboratoire pharmaceutique Aguettant à Champagne, au début d'une semaine de rendez-vous consacrés au renforcement de la souveraineté industrielle et technologique française.
"Cette réindustrialisation est en marche", a-t-il martelé sur ce thème qui avait déjà fait l'objet d'une offensive de communication en mai pour montrer qu'il reprenait la main après la crise des retraites, et dont il semble vouloir faire le fil rouge de ses mandats.
Sur Twitter, il avait estimé dans la matinée que la crise du Covid avait montré que "déléguer à d’autres la production de nos produits pharmaceutiques essentiels" était "une impasse pour le pays".
- Page tournée? -
Après avoir visité le laboratoire d'Aguettant, qui va participer à l'effort en renforçant sa production de trois molécules stratégiques d’urgence et de réanimation prêtes à l’emploi qui ont manqué pendant la pandémie, Emmanuel Macron a évoqué une liste de 450 "médicaments essentiels". Le ministre de la Santé François Braun devait la dévoiler dans l'après-midi.
Parmi eux, une "liste coeur" d'une "cinquantaine de médicaments essentiels pour lesquels notre dépendance aux importations extra-européennes est avérée" ou dont la production française est insuffisante par rapport à la demande et qu'il faut donc "relocaliser", a expliqué le président de la République.
Vingt-cinq d'entre eux "verront leur production relocalisée ou augmentée significativement (...) dans les semaines à venir", a-t-il ajouté.
Pour cela, il a annoncé le lancement de huit projets de relocalisations et 160 millions d'euros d'investissements publics et privés, dont celui d'Aguettant et celui du laboratoire britannique GSK pour augmenter la production d'amoxicilline, l'antibiotique le plus prescrit aux enfants et qui est régulièrement en rupture de stock.
La France dépend à hauteur de 60 à 80% des importations, notamment de la Chine, pour la production de médicaments dit matures (antibiotiques, produits d'anesthésie...). Et selon une étude BVA réalisée pour France Assos Santé en mars, citée par l'Elysée, 37% des Français ont été confrontés à des pénuries en pharmacie.
Emmanuel Macron doit se rendre dans l'après-midi dans une autre entreprise de l'Ardèche, Chamatex à Ardoix, qui s'est lancée dans la relocalisation de baskets en France.
Signe que la page des retraites est tournée après l'échec d'une nouvelle motion de censure contre le gouvernement lundi à l'Assemblée nationale ? A peine une trentaine de manifestants l'attendaient à Champagne, loin des casserolades qui avaient accompagné ses déplacements après la promulgation de la retraite à 64 ans.
Emmanuel Macron réinvestit donc le terrain, sur fond de réflexion sur un possible remaniement gouvernemental pour entamer une nouvelle page de son second quinquennat à l'été.
A cet égard, sa venue sur les terres ardéchoises de son ministre du Travail Olivier Dussopt, qui a porté la réforme des retraites et sera jugé en novembre pour favoritisme dans une affaire de marché public, peut être interprétée comme une forme de soutien. Le ministre l'a accompagné dans la visite du laboratoire.
- "Avion zéro émission" -
Mercredi, le président fera des annonces au salon VivaTech à Paris, l'un des grands rendez-vous mondiaux de la technologie, sur le "financement, la formation et la recherche en matière d'intelligence artificielle".
"En Européens, nous devons aussi avancer pour réguler et maîtriser cette technologie, au service du progrès et de l’emploi", a-t-il relevé sur Twitter.
Vendredi et lundi, il s'exprimera sur la décarbonation de l'aviation, notamment via des carburants durables produits en France, à l'occasion du Salon du Bourget.
"Oui, l’avion zéro émission est possible. Je veux qu'il soit français et européen", a souligné le chef de l'Etat.