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Robe d'été, cheveux blonds à la Marilyn et rouge à lèvres écarlate: le maire adjoint de Stockholm s'est mué en drag queen l'espace d'une rencontre avec des enfants dans le cadre d'une campagne lancée cette semaine contre "l'intolérance et le populisme".
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Membre du parti Libéral (centre droit), Jan Jönsson, 45 ans, a expliqué jeudi à l'AFP avoir initié cette campagne après les critiques formulées par les Démocrates de Suède (extrême droite) à l'encontre des drag queens qui lisent pour les enfants dans les bibliothèques ou guident des visites au Théâtre dramatique royal de Stockholm.
Des animations de ce type se tiennent dans le pays depuis 2017.
"Je fais de moi-même une sorte de canevas pour les artistes drag (..) pour pouvoir dire que tout le monde devrait être libre de s'exprimer", a-t-il confié.
Lors d'un débat télévisé début mai, le chef des Démocrates de Suède, Jimmie Åkesson, avait jugé "dément" que l'argent des contribuables soit consacré à des séances de lecture pour enfants par des drag queens.
Il s'en était en particulier pris à un artiste connu sous le nom de "Shameless Whinehore" ("Garce avinée sans vergogne") qui se rebaptise "Miss Shameless" ("Mademoiselle sans gêne") lors des lectures.
Dans un clip vidéo sur Twitter, Jan Jönsson apparaît en drag toute pimpante, sous une perruque blonde bouffante, de faux cils, une légère robe bleue à fleurs et chaussée de talons aiguilles.
Sur une chaise, entouré par des enfants assis par terre, il lit un passage de "Les Frères Coeur-de-Lion", un roman de la célèbre auteure suédoise pour enfants Astrid Lindgren, qui invite à se tenir droit dans ses bottes au nom de ses idées, même face au danger.
"Les histoires ne sont pas dangereuses pour les enfants. Les drag queens non plus. Mais le populisme et l'intolérance sont dangereux pour les enfants et pour les adultes", dit-il face à la caméra.
Jan Jönsson a dans le passé été le visage d'une campagne du parti Libéral contre le fléau que représente la criminalité des gangs en Suède: le responsable, plutôt gracile, revêtu d'une chemise à fleurs et d'un blazer bleu s'y faisait appeler "l'ennemi numéro un des gangs".