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Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir en Corse où il a immédiatement rejoint les élus locaux pour tenter d'arrêter une position commune avant un discours présidentiel très attendu jeudi sur une possible autonomie de l'île.
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"Je vais d'abord écouter l'ensemble des responsables politiques, des élus. On va travailler et on va avancer" a-t-il déclaré, accompagné du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'un bain de foule devant la préfecture d'Ajaccio où il a rejoint les principaux acteurs de l'île pour un dîner.
A l'issue de ces ultimes discussions, le chef de l'Etat doit prendre la parole jeudi à 10H00 devant l'Assemblée de Corse.
Outre ce volet politique, il rendra aussi hommage durant sa visite, la cinquième sur l'île depuis 2017, aux Corses résistants à l'occasion du 80e anniversaire de la libération de l'île en 1943.
Le discours présidentiel va donc ponctuer plusieurs mois d'échanges entre élus corses et représentants de l'Etat.
Quasi unis, les nationalistes ont adopté le 5 juillet un projet d'autonomie plaidant pour un pouvoir législatif dans tous les domaines sauf le régalien, pouvoir qui serait confié à l'assemblée de Corse, où ils occupent les trois-quarts des sièges. Ils veulent également un statut de résident, la co-officialité de la langue corse et l'inscription de la notion de peuple corse dans la Constitution.
Un second texte de l'opposition minoritaire de droite, qui réclame un simple "pouvoir d'adaptation" des lois françaises aux spécificités corses, a également été transmis au président.
Dans une interview lundi à Corse-Matin, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a averti que les demandes des nationalistes franchissaient des "lignes rouges".
Or, le chef de l'Etat aura besoin d'une majorité des trois-cinquièmes, et donc des Républicains, au Congrès (Assemblée nationale et Sénat réunis) pour pouvoir graver dans le marbre de la Constitution toute évolution institutionnelle de l'île. D'où sa demande, au préalable, d'un accord politique dans l'île entre nationalistes et opposition de droite.
- "Rapprochement acceptable" -
"Tout n'est pas encore stabilisé" mais les "positions évoluent dans le sens d'un rapprochement acceptable" entre "les interlocuteurs corses", avait assuré l'Elysée mardi.
Si un accord est trouvé, "le président de la République dira certainement qu'il est prêt à envisager une évolution institutionnelle conforme au cadre républicain", relève un conseiller d'Emmanuel Macron.
La droite corse et les indépendantistes de Core in Fronte contredisent toutefois l'optimisme élyséen.
Paul-Felix Benedetti, leader de Core in Fronte, a ainsi annoncé qu'il ne participerait pas au dîner avec le président Macron, jugeant ces déclarations de la présidence sur un possible accord "contraires aux attentes des Corses".
"Il n'y aura pas d’accord" entre élus insulaires nationalistes et de droite, a renchéri auprès de l'AFP Jean-Martin Mondoloni, président du groupe de droite d'opposition.
A l'inverse, le leader autonomiste d'opposition Jean-Christophe Angelini veut croire à une entente. "Le compromis général peut encore être atteint. On ne peut pas dire que tout est perdu avant que le match n'ait débuté", a-t-il dit à l'AFP.
Mais Les lignes rouges fixées par le président, qui correspondent aux fondamentaux des nationalistes, rendent aussi le jeu ardu : maintien de la Corse dans la République et refus de créer deux catégories de citoyens, notamment pour la priorité à l'emploi.
Jeudi midi à Ajaccio, Emmanuel Macron saluera la mémoire du résistant corse Fred Scamaroni et celle de Danielle Casanova, résistante communiste corse morte en déportation à Auschwitz.
Il se rendra ensuite à Bastia pour une prise d'armes en présence d'unités militaires dont l'histoire est liée à la libération de la Corse.
La Corse avait été le premier territoire français libéré, le 4 octobre 1943, grâce à une insurrection populaire, et l'aide des troupes françaises d'Afrique.