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Au moins 11 aéroports français ont procédé jeudi à des évacuations, parfois brèves, après des alertes à la bombe, provoquant une deuxième journée consécutive de perturbations dans les opérations aériennes.
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Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, à l'exception des deux parisiens, avaient été temporairement évacués après des menaces, conduisant à l'annulation de 130 vols et à d'innombrables retards.
Ces alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, notamment depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard.
Les 11 aéroports ayant déclenché des évacuations jeudi sont, selon le décompte de l'AFP: Bâle-Mulhouse, Bordeaux-Mérignac, Beauvais, Clermont-Ferrand, Carcassonne, Tarbes-Lourdes, Béziers, Montpellier, Nantes, Perpignan, Lille.
Ceux de Paris, Orly et Charles-de-Gaulle, ont opéré normalement, comme mercredi.
Contactée par l'AFP, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) confirme que "plusieurs aéroports nationaux ont reçu ce matin des menaces d'attentat", sans plus de détails face à une situation fluctuante.
Le gouvernement a prévenu mercredi que chaque menace ferait l'objet d'un dépôt de plainte, le ministre de la Justice dénonçant "les petits guignols qui s'amusent avec ces menaces, fausses en l'occurrence". La sanction pénale peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.
- Dans le détail -
Voici le détail des événements dans plusieurs aéroports:
- Bâle-Mulhouse: le terminal de l'Euroairport a été évacué à la mi-journée, selon une porte-parole de ce qui est un des plus gros aéroports de province en France et qui est aussi le 3e aéroport de Suisse, derrière Zurich et Genève.
- Bordeaux-Mérignac: l'alerte a été levée en début d'après-midi, selon l'opérateur sur son site internet. "C'est un fort pouvoir de nuisance, mais bon, on prend zéro risque. Peu importe le niveau Vigipirate: on a des +process+ en tant qu'établissement recevant du public, à partir du moment où il y a une alerte à la bombe, c'est évacuation totale, zéro risque", a expliqué à l'AFP Sophie Vergnères, porte-parole de l'installation.
-Beauvais: spécialisé dans les vols low-cost, l'aéroport, déjà évacué mercredi, l'a de nouveau été jeudi après "une menace anonyme reçue par plusieurs aéroports", selon son gestionnaire.
- Clermont-Ferrand: après une menace d'alerte à la bombe, l'aéroport a vu son aérogare "contrôlée par la Police aux frontières et les personnels de sûreté de l'aéroport", avant d'être rouverte "vers 16H00", sans que le trafic soit perturbé, d'après une responsable de communication de l'aéroport contactée par l'AFP.
- Tarbes-Lourdes et Carcassonne: les aéroports ont confirmé à l'AFP avoir aussi été évacués. Celui de Tarbes a rouvert à 13h30 et la direction a dit son intention de porter plainte. A Carcassonne, l'aéroport a rouvert entièrement vers 15h50.
- Béziers: l'aéroport de Béziers-Cap d'Agde a lui aussi été concerné, selon la préfecture de l'Hérault, sans plus de détails.
- Montpellier: une "alerte à la bombe" a provoqué une évacuation, a indiqué en fin de matinée le préfet de l'Hérault.
- Nantes: l'aéroport "a de nouveau fait l'objet d'une menace d'alerte à la bombe jeudi matin", a indiqué l'aéroport à l'AFP. L'aérogare a été évacuée le temps des contrôles nécessaires.
- Perpignan: l'établissement a été évacué peu avant 14H00, après la réception d'un courriel de menaces. Mais seules "une cinquantaine de personnes" ont été concernées, a précisé le service de presse, et le trafic a repris vers 16H00.
- Lille: l'aéroport a annoncé en fin de matinée une "évacuation" puis signalé une demi-heure plus tard la "fin de l'alerte", signant "la réouverture progressive de l'aéroport".
Parallèlement, des alertes à la bombe ont aussi touché des établissements scolaires en France. A Toulouse, le parquet a été saisi au sujet des alertes à la bombe à l'aéroport mercredi et dans six lycées de la Ville rose jeudi. Les lycéens ont été évacués après "un mail d'un jeune se disant ancien élève" qui affirmait avoir piégé différents établissements, reçu "sur les boites mail structurelles des lycées", a expliqué le parquet de Toulouse. Vers 15H00, ils avaient pu réintégrer leurs établissements, a assuré la préfecture.