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Fixant la caméra d'un regard ténébreux, avec un navire capturé par les rebelles yéménites en arrière-plan, le jeune Rashed Al-Haddad fait le buzz pour sa défense de la cause palestinienne et... une certaine ressemblance avec l'acteur Timothée Chalamet.
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A 19 ans, il est devenu une célébrité locale grâce à ses publications sur les réseaux sociaux, accompagnées souvent d'une musique triomphante, le montrant brandissant le drapeau rouge, blanc et noir du Yémen, le poignard traditionnel enfoncé dans sa ceinture.
La popularité du jeune homme est montée en flèche depuis que le Yémen, ravagé par une guerre civile depuis près de 10 ans, refait les titres de l'actualité en raison des attaques des Houthis, proches de l'Iran.
Depuis novembre, ils disent viser les navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden qu'ils estiment liés à Israël en "solidarité" avec les Palestiniens à Gaza, en proie à la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Leurs attaques ont contraint de nombreux armateurs à suspendre le passage sur cette voie de transit cruciale pour le commerce mondial, poussant les armées américaine et britannique à mener des frappes sur des sites des rebelles au Yémen.
"Au début, je faisais des vidéos drôles, des choses légères, mais quand j'ai vu ce qui se passe avec les enfants à Gaza. Quand j'ai vu leur souffrance, j'ai décidé d'être au côté d'Ansarallah", l'autre nom donné aux Houthis, explique Rashed Al-Haddad à l'AFP.
"J'ai reçu de nombreuses offres pour participer à des défilés de mode et à des publicités (en raison de sa ressemblance avec M. Chalamet, NDLR), mais j'ai décidé de profiter de cette notoriété pour défendre la cause palestinienne", affirme-t-il.
- "Millions de vues" -
Rashed Al-Haddad s'est fait connaître sur la toile grâce aux vidéos de sa visite à bord du Galaxy Leader, un cargo appartenant à un homme d'affaires israélien, capturé par les rebelles en novembre et exhibé depuis comme un trophée de guerre au large de Hodeida, dans l'ouest du pays.
Son visage enfantin contraste avec l'image sévère des Houthis, qui contrôlent de larges pans du territoire, et qu'on voit plus souvent tenir des discours menaçant ou haranguer des foules criant "Mort à Israël, mort à l'Amérique".
"Quand j'ai commencé sur TikTok, j'ai posté des vidéos du navire (Galaxy Leader) (...), elles ont atteint des millions de vues en quatre jours", raconte le jeune Yéménite, en tenue militaire avec un fusil sur les genoux.
Son compte, qui comptait alors 70.000 abonnés selon lui, a ensuite été supprimé par le réseau, tout comme son profil sur Facebook, les deux plateformes de Meta bannissant en général les discours de haine.
"Trois de mes comptes TikTok ont également été interdits, mais j'ai créé de nouveaux comptes et, heureusement, le nombre de followers augmente", poursuit Rashed Al-Haddad.
Il affirme ne pas avoir accordé au départ d'importance aux commentaires des internautes le comparant à la star hollywoodienne, avant de se rendre compte que cela pouvais jouer en sa faveur.
"J'étais content de pouvoir envoyer des messages à l'Occident, car de nombreux étrangers se sont mis à me suivre", explique-t-il, disant ne pas rechercher la célébrité pour son apparence ni vouloir être figurant ou acteur.
"Le plus important est notre cause fondamentale, la Palestine, et que nous soyons tous au côté de la Palestine", insiste-t-il.