Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Au moins 29 personnes ont trouvé la mort mardi dans un gigantesque incendie qui s'est déclaré au sous-sol d'un immeuble résidentiel d'Istanbul, où des ouvriers effectuaient des travaux dans une discothèque.
Taille du texte:
Le sinistre s'est déclaré à la mi-journée, selon le gouverneur, laissant des traces noires visibles sur les quatre premiers étages de l'immeuble qui en compte seize, tous entièrement évacués.
"J'ai perdu quatre amis", a confié à l'AFP Fikret Kaya, un quadragénaire accouru avec les proches éplorés de victimes. Non loin, une femme se tenait la tête dans les mains, le visage masqué par sa casquette noire.
Une très forte odeur de brûlé planait encore à l'entrée du club et la police maintenait d'importants effectifs aux abords.
Selon les premiers éléments rapportés par le gouverneur, Davut Gül, l'incendie a éclaté pendant des travaux effectués dans la discothèque située au sous-sol de l'immeuble.
Tous les ouvriers sont morts, a-t-il ajouté. Sans préciser si toutes les victimes étaient bien employées sur le chantier.
- "Fermé pendant le ramadan" -
"Le club était fermé pendant le ramadan" a rapporté à l'AFP un riverain de 46 ans, Erkan Karakoç.
De très nombreux secours ont été mobilisés et en fin de journée, une vingtaine d'ambulances et de camions de pompiers restaient stationnés dans la rue, bloquée à la circulation et aux piétons, a constaté l'AFP.
A l’entrée de la rue, à distance du bâtiment à la façade noircie, trois pompiers, le visage et les équipements souillés par la suie, étaient assis, prostrés, tandis qu'un autre passait, le regard vide, son casque à la main.
Ce n'est qu'en fin d'après-midi que le gouverneur Davut Gül a annoncé que le feu avait été maîtrisé.
Selon un dernier bilan de ses services, outre les personnes décédées, un blessé était toujours hospitalisé dans un état grave.
Selon le gouverneur, cinq puis "huit personnes ont été arrêtées", notamment le patron et le gérant de la discothèque, ainsi que le patron de l'entreprise de métallurgie responsable des travaux.
"Une enquête a été ouverte suite à l'incendie survenu à Gayrettepe, dans le quartier de Besiktas, à Istanbul. deux inspecteurs se sont rendus sur place", a confirmé le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya sur X (ex-Twitter), sans autre détail.
"Un incendie a éclaté dans une (discothèque) située dans les sous-sols d'un immeuble résidentiel de 16 étages à Gayrettepe, dans le quartier de Besiktas", avait annoncé le gouverneur, en précisant que le sinistre s'était déclaré "à 12H47" (09H47 GMT).
Tout l'après-midi, les bilans n'ont cessé d'évoluer et la plupart des douze blessés graves annoncés initialement sont peu à peu décédés malgré leur transfert à l'hôpital.
Le "Club Masquerade", un établissement coté de Gayrettepe, dans le quartier central de Besiktas, était doté de plusieurs scènes et accueillait régulièrement des concerts. Il avait reçu sa licence en 1987, qui avait été renouvelée en 2018, a précisé M. Gül.
Selon lui, "la discothèque avait été entretenue et rénovée".
Mais les médias locaux ont mis en doute, comme souvent en Turquie, la régularité des travaux de rénovation et soulignaient que l'établissement qui pouvait accueillir entre 1.500 et 2.000 personnes ne disposait d'aucune issue de secours bien que situé en sous-sol.
En outre, ses colonnes de soutènement avaient été sciées, ce qui le rendait particulièrement vulnérable en cas de séisme, rapportent-ils.
Le maire d'Istanbul réélu dimanche, Ekrem Imamoglu, qui s'est rendu sur place, avait confirmé que "l'incendie a été maîtrisé" et présenté ses "condoléances".