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Nouveau débarquement de stars sur les marches de Cannes dimanche autour du cinéaste dandy Wes Anderson, avec son casting ronflant (Benicio del Toro, Michael Cera, Benedict Cumberbatch...) mais sans Scarlett Johansson, qui présente mardi son premier film de réalisatrice.
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Avec "The Phoenician Scheme", dans lequel jouent également son grand ami Bill Murray et la fille de Kate Winslet, Mia Threapleton, le réalisateur américain narre les mésaventures décalées d'un magnat de l'armement, familier des crashs d'avion, qui se cherche une héritière.
Une histoire en partie inspirée, a-t-il expliqué à l'AFP, de la relation entre sa femme et le père de celle-ci, "ingénieur et assez (mâle) alpha".
"Un jour, il lui a dit: +Je dois vous parler de la façon dont mon entreprise fonctionne parce que je ne vivrai pas éternellement+", a continué Wes Anderson. "Il a ouvert un placard et a commencé à sortir des boîtes à chaussures en disant: +Voici le projet que nous réalisons en Arabie saoudite. Voici le projet que nous réalisons à Gibraltar+. (...) Tout ça est allé dans le film."
Maître de l'absurde, le cinéaste a déjà eu les honneurs de la compétition avec "The French Dispatch" et "Asteroid City".
La ministre française de la Culture Rachida Dati, présente sur le tapis rouge avec une délégation de cinéastes européens comptant notamment le Français Claude Lelouch et le Franco-Grec Costa-Gavras, a salué l'équipe de "The Phoenician Scheme".
Pratiquement arrivée à mi-parcours, la course à la Palme d'or a aussi vu "L'Agent secret" du Brésilien Kleber Mendonça Filho, seul film sud-américain de la compétition, prendre le départ.
Le cinéaste, qui a décroché le prix du jury à Cannes en 2019 avec "Bacurau", plonge dans la période de la dictature militaire brésilienne en suivant la traque d'un homme au passé trouble.
Pour cette montée des marche, le tapis rouge cannois s'est transformé en piste de danse foulée par des percussionnistes et musiciens brésiliens.
- Place aux femmes -
La Croisette a également résonné dimanche d'un appel de la mégastar Nicole Kidman à faire plus de place aux femmes, elle qui s'était engagée il y a huit ans à travailler avec une cinéaste tous les 18 mois.
A l'époque, il y avait "une telle disparité en termes de choix" entre réalisateurs et réalisatrices (...) Il n'y avait tout simplement pas suffisamment de noms" féminins, s'est elle rappelée en recevant le 10e prix "Women in Motion" du groupe de luxe Kering.
Les choses ont avancé, a salué l'actrice américano-australienne, notamment à Cannes où le festival renoue cette année avec son record de réalisatrices en lice pour la Palme d'or (sept sur 22).
Mais, selon Nicole Kidman, la proportion de films réalisés par des femmes parmi les succès au box-office reste "incroyablement faible".
Au casting de "The Phoenician Scheme" mais absente du tapis rouge dimanche, Scarlett Johansson présentera mardi son premier film de réalisatrice, "Eleanor the Great", dans la section Un certain regard.
"J'ai vu le film que j'ai adoré", a indiqué Wes Anderson à la presse, précisant qu'il n'avait "pas du tout aidé" l'actrice américain à réaliser ce long-métrage.
- Curiosités -
Hors compétition, plusieurs curiosités attendaient les festivaliers.
Ancienne présidente du jury, l'actrice française Isabelle Huppert présente "La Femme la plus riche du monde", où elle incarne la multimilliardaire Liliane Bettencourt, décédée en 2017. En 2007, l'ancienne actionnaire principale de L'Oréal avait été victime d'un abus de faiblesse dans une retentissante affaire politico-judiciaire en France.
La journée a aussi été marquée par la projection, dans la section Un certain regard, de "My Father's Shadow", premier film nigérian sélectionné à Cannes, et de "Pillion", touchante histoire d'amour homosexuelle et de découverte de soi dans le milieu des "bikers".
Présent à Cannes pour une conversation avec le célèbre compositeur français Alexandre Desplat, avec qui il travaille sur la bande originale de "Frankenstein", le réalisateur mexicain Guillermo del Toro a estimé que l'émotion au cinéma était "le nouveau punk". "Les gens ne prennent pas de risques et nous en prenons", a-t-il insisté.
La 78e édition du Festival s'achèvera le 24 mai avec la remise de la Palme d'or, décrochée l'année dernière par l'Américain Sean Baker pour "Anora".