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Un thriller politique égyptien sans concession a secoué lundi le Festival de Cannes, avant la remise surprise d'une Palme d'or d'honneur à la star Denzel Washington et le retour de la Française Julia Ducournau, quatre ans après sa victoire avec "Titane".
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Le secret avait été bien gardé: juste avant la projection hors compétition de "Highest 2 Lowest" de Spike Lee, son acteur fétiche s'est vu remettre une distinction pour l'ensemble de sa carrière par le réalisateur américain et les dirigeants du festival, Iris Knobloch et Thierry Frémaux.
Sur les marches, l'équipe du film avait auparavant assuré le show avec Spike Lee en costume rayé, lunettes rondes et chapeau orange et bleu et la star du rap A$AP Rocky - M. Rihanna à la ville - porteur d'un "grillz" (prothèse dentaire) doré.
Les Américains devaient être suivis sur le tapis rouge, en fin de soirée, de la Franco-Iranienne Golshifteh Farahani et le Franco-Algérien Tahar Rahim. Ce duo est à l'affiche d'"Alpha", nouvel ovni de Julia Ducournau, dont la Croisette a découvert le potentiel explosif en 2021.
Choc esthétique, "Titane" avait valu une Palme d'or à la Française, faisant d'elle la deuxième réalisatrice couronnée de l'histoire, trente ans après Jane Campion, puis imitée en 2023 par sa compatriote Justine Triet pour son "Anatomie d'une chute".
- "Pas le choix" -
Auparavant, la compétition a vu débarquer, dans l'après-midi, un sérieux prétendant.
Déjà récompensé du prix du scénario à Cannes en 2022 pour "La Conspiration du Caire", Tarik Saleh a livré une nouvelle charge contre le président égyptien dans "Les Aigles de la République".
"Ce n'est pas que je sois un grand admirateur d'al-Sissi et que je veuille le mettre dans chacun des mes films, mais je n'ai pas le choix parce qu'il est une constante", a-t-il déclaré à l'AFP. "Il restera au pouvoir jusqu'à sa mort".
Avec ce nouveau brûlot parsemé de traits d'humour, le réalisateur de 53 ans clôt le triptyque politico-religieux qui a fait son succès international et avait été amorcé en 2017 avec "Le Caire confidentiel".
"+Les Aigles de la République+ est probablement le plus fort de (la trilogie) parce qu'il repose sur un très riche matériau venant du monde réel", écrit la revue spécialisée Deadline sur son site.
- Se méfier des pronostics -
A mi-parcours, en attendant plusieurs poids lourds, les jeux restent toutefois ouverts dans une compétition riche en nouveaux venus ou en jeunes cinéastes.
Actrice prisée devenue réalisatrice, la Française Hafsia Herzi (38 ans) a prouvé qu'il fallait compter sur son talent en présentant "La Petite Dernière", une romance lesbienne très maîtrisée. Et un film en forme de réponse à "La vie d'Adèle", du réalisateur qui l'a révélée dans "La graine et le mulet", Abdellatif Kechiche.
Pour sa première fois en compétition, le Franco-Espagnol Oliver Laxe (43 ans) a stupéfait le festival en plongeant Sergi López dans le milieu des free parties du désert marocain ("Sirât"), quand une réalisatrice allemande quasi-inconnue, Mascha Schilinski (41 ans), a livré avec "Sound of Falling" un tableau impressionniste des traumas qui se transmettent de mères en filles.
"Deux Procureurs", réflexion de l'Ukrainien Sergueï Loznitsa (60 ans) sur le despotisme autour des purges staliniennes, et "L'Agent secret" du Brésilien Kleber Mendonça Filho (56 ans), seul film sud-américain de la compétition, ont aussi marqué la critique.
"N'oublions jamais que +La Dolce Vita+ (de Federico Fellini) a été sifflée avant de recevoir la Palme d'or" en 1960, a-t-il déclaré à l'occasion d'un point presse présentant le futur musée cannois du cinéma. "C'est pour ça qu'on a un peu tendance à toujours dire, attention, tournons notre langue et notre plume dans l'encrier sept fois."
La course à la Palme doit s'achever samedi. Sont encore attendus des films de deux cinéastes iraniens, Jafar Panahi et Saeed Roustaee, ainsi que "Jeunes mères" des frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, vétérans du cinéma social déjà doublement palmés.