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Quatorze personnes ont été arrêtées à Hong Kong dans l'enquête sur l'incendie le plus meurtrier qu'a vécu le territoire depuis des décennies, les autorités ayant découvert sur les façades des bâtiments dévorés par les flammes des filets de protection qui n'étaient pas aux normes.
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Le terrible bilan humain, porté lundi à 151 après la découverte de nouveaux corps, a causé un choc immense à Hong Kong.
Le feu s'est déclaré mercredi dans les tours de Wang Fuk Court, dans le district nord de Tai Po. Les flammes ont rapidement envahi les immeubles, qui étaient enveloppés d'échafaudages en bambou, de filets protégeant de la poussière et des chutes d'objets ainsi que de panneaux en mousse, dans le cadre d'un chantier de rénovation.
Les responsables ont annoncé lundi que sept des 20 échantillons de filets prélevés sur quatre des tours détruites ne répondaient pas aux normes de sécurité incendie.
"Nous pensons maintenant que la cause était probablement que les filets de sécurité ne respectaient pas les normes de résistance au feu, combinés aux panneaux en mousse, c'est ce qui explique la gravité de cet incendie", a déclaré le chef de la sécurité Chris Tang lors d'une conférence de presse.
L'organisme anti-corruption de Hong Kong et la police, qui mènent une enquête conjointe, ont arrêté un total de 14 personnes, dont 13 soupçonnées d'homicide involontaire.
Eric Chan, le numéro deux de la ville, a parlé de personnes "indignes" et "fourbes", affirmant qu'elles avaient "agi avec une intention délibérée". Il a déclaré que les suspects avaient utilisé des morceaux de filets qui n'étaient pas aux normes afin de réduire les coûts, et les avaient placés "dans des endroits" où il était difficile de "prélever un échantillon".
- "Réduits en cendres" -
La police a indiqué lundi qu'elle avait terminé les recherches dans cinq des sept tours touchées. "Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que (le bilan) ne s'alourdisse", a déclaré la représentante de la police Tsang Shuk-yin lors d'une autre conférence de presse.
Au total, 104 corps ont été identifiés. Visiblement émue, Tsang Shuk-yin a ajouté que "certains restes humains (avaient) déjà été réduits en cendres", ce qui signifie que les corps de certains des disparus pourraient ne jamais être retrouvés.
Un ressortissant philippin et neuf ressortissants indonésiens ont été tués, selon leurs consulats respectifs - 30 Indonésiens étant toujours portés disparus.
Certaines familles se sont rendues à Wang Fuk Court lundi pour commencer les rites funéraires traditionnels, qui doivent se poursuivre mardi. Lundi soir, plus de 1.900 ménages s'étaient inscrits pour la subvention d'urgence de 10.000 HKD (1.105 €), tandis qu'environ 2.400 personnes avaient eu recours à l'hébergement d'urgence.
- "Pas en vain" -
Après une longue queue de personnes venues se recueillir dimanche, les Hongkongais ont continué à affluer vers un parc près des bâtiments carbonisés pour déposer des fleurs et des messages de deuil.
Certains demandaient des comptes: "J'espère que vous ne serez pas morts en vain, la vérité doit éclater pour vous", était-il écrit sur un papier.
Les médias locaux ont rapporté samedi soir qu'un étudiant de 24 ans, Miles Kwan, à l'origine avec d'autres d'une pétition réclamant des comptes pour le pire incendie qu'ait connu la ville depuis 1948, avait été arrêté. La pétition en ligne, qui avait recueilli plus de 10.000 signatures en moins d'une journée, a été supprimée.
Un journaliste de l'AFP a vu lundi Miles Kwan quitter le commissariat du district de Cheung Sha Wan en taxi, sans pouvoir recueillir de commentaire de sa part sur sa situation.
Deux autres personnes, dont l'ancien conseiller de district Kenneth Cheung, ont également été arrêtées par la police, selon les médias locaux. Kenneth Cheung a posté sur Facebook lundi qu'il était "rentré chez lui, sous caution".
Questionné sur Miles Kwan et d'autres éventuelles arrestations, Chris Tang a dit devant la presse avoir observé ces derniers jours "des commentaires inexacts" publiés en ligne.
"Certaines personnes aux motivations inavouées (cherchent) à mettre en danger la sécurité de Hong Kong et la sécurité nationale" de la Chine, a-t-il notamment déclaré.
"Par conséquent, nous devons prendre les mesures appropriées, y compris des mesures de police", a-t-il ajouté sans plus de précision.
Hong Kong, rétrocédé à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, a vu le contrôle de Pékin se resserrer avec une loi de sécurité nationale stricte passée en 2020 en réaction aux manifestations pro-démocratie.
Un loi a porté l'année dernière à sept ans la peine encourue pour sédition. Depuis début de novembre, Hong Kong a arrêté 348 personnes pour divers crimes de sécurité nationale et en a condamné 172.