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"Espionnage", "barbouzes": Patrick Cohen et Thomas Legrand ont mis en cause jeudi, devant les députés, les méthodes des médias de la galaxie Bolloré et dénoncé une "opération de propagande" dans l'affaire de la vidéo où ils apparaissent avec deux responsables socialistes.
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Trois mois après cette tempête politico-médiatique, les deux journalistes intervenant dans l'audiovisuel public ont été entendus pendant plusieurs heures, dans un climat tendu, par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la neutralité et le financement de ce secteur.
Cette commission a été créée à la demande de l'UDR, parti allié au RN, dans la foulée de cette affaire qui a nourri les accusations de partialité en faveur de la gauche dans l'audiovisuel public.
"L'affaire dite Legrand-Cohen a fait l'objet en deux semaines, sur l'antenne de CNews (chaîne dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, ndlr), du 6 au 20 septembre dernier, de 853 séquences", a-t-il ajouté.
- "S'en occuper journalistiquement" -
La vidéo a été divulguée début septembre par le magazine de droite conservatrice L'Incorrect et a ensuite été abondamment commentée dans les médias de la galaxie Bolloré comme CNews, Europe 1 et le JDD.
Face aux deux responsables socialistes, M. Legrand y évoque les stratégies de la gauche aux prochaines élections et lâche, au sujet de la candidate de la droite parisienne, Rachida Dati: "Nous on fait ce qu'il faut pour Dati, Patrick (Cohen) et moi".
Thomas Legrand a réaffirmé qu'il fallait entendre "on s'en occupe journalistiquement".
"Je vous invite (...) à vous remémorer votre dernier café avec des journalistes et à vous demander ce qu'aurait pu donner le fait qu'il soit filmé à votre insu et monté avec une intention de nuire avant d'être livré à une chaîne de télévision qui en fera ses choux gras", a exposé l'éditorialiste de Libération, dont l'émission sur France Inter a été supprimée.
Mais la vidéo "a scandalisé les Français", a tonné Caroline Parmentier (RN).
Le rapporteur de la commission, Charles Alloncle (UDR), s'est étonné que les deux journalistes ne reconnaissent pas une faute et a fait valoir qu'à ce stade, il n'y a pas de preuve montrant que le montage altère le sens des propos des deux journalistes.
"Vous pourriez être (un) politique (...) vous avez un don absolument incroyable pour éviter de répondre à mes questions", a-t-il lancé à Patrick Cohen.
- "L'ère du +trumpisme+" -
Les travaux de la commission se déroulent dans une ambiance électrique et suscitent des réactions très polarisées sur les réseaux sociaux.
Plusieurs élus de gauche ont réclamé d'"arrêter (le) spectacle", dénonçant une véritable "tentative d'humiliation" de la part de l'extrême droite selon eux.
Et Thomas Legrand de lancer à Charles Alloncle: "Vous voulez que je fasse une autocritique à la soviétique?"
Thomas Legrand et Patrick Cohen ont porté plainte dans l'affaire de la vidéo, notamment pour atteinte à la vie privée.
M. Legrand a déploré que son épouse, elle-même mise en cause sur les réseaux sociaux, ait reçu des menaces de mort.
Devant les députés, ils se sont également indignés des affirmations égrenées depuis mardi sur Europe 1 à propos d'une récente rencontre dans un café entre Thomas Legrand et l'ex-directrice de France Inter, Laurence Bloch. Cette dernière y aurait demandé au journaliste de "rompre toute collaboration avec la station" pour protéger Radio France.
"Notre discussion a été enregistrée à notre insu", alors qu'il s'agit d'"un rendez-vous privé entre deux amis", a dénoncé Thomas Legrand, évoquant un "espionnage". "Nous sommes entrés en France dans l'ère du +trumpisme+", a-t-il ajouté.
"L'espionnage déguisé en journalisme est appelé à prospérer sur les antennes du groupe Bolloré", a aussi accusé Patrick Cohen, en pointant des "méthodes de barbouzes".
L'affaire Legrand-Cohen a été le catalyseur d'une guerre ouverte entre l'audiovisuel public et les médias dans le giron de Vincent Bolloré.
France Télévisions et Radio France ont porté l'affaire devant le tribunal des activités économiques, où ils ont assigné CNews, Europe 1 et le JDD pour "dénigrement".