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L'autrice Brigitte Giraud a remporté jeudi le Prix Goncourt avec "Vivre vite" (éditions Flammarion), un retour sur l'engrenage d'événements improbables ayant mené à la mort de son mari, devenant la 13e lauréate en 120 ans d'histoire de cette récompense.
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"Peut-être que les mots aident à conjurer le sort", a-t-elle réagi après l'annonce du plus prestigieux des prix littéraires francophones. "L'intime n'a de sens que s'il résonne avec le collectif. (...) J'ai envie de penser que (les jurés) ont vu cette dimension beaucoup plus large qu'une simple vie intime, qu'une simple destinée".
La Française est la première autrice à recevoir le Goncourt depuis "Chanson douce" de Leïla Slimani en 2016. "Ce n'est pas en tant que femme que je reçois le prix, mais en tant que personne qui travaille la littérature depuis des années", a-t-elle souligné.
Peu avant, le président de l'Académie, Didier Decoin, qui a fait pencher la balance au 14e tour d'un scrutin très serré avec sa voix comptant double, avait précisé qu'il aurait voté pour cet ouvrage même s'il avait été écrit par un homme.
Il l'a préféré à l'autre finaliste, Giuliano da Empoli, et son "Mage du Kremlin" (éditions Gallimard), un livre "excellent" mais "plus immédiat, en prise directe avec l'actualité, moins romanesque".
Elle succède au Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. L'Académie Goncourt poursuit un certain renouveau avec une autrice peu connue du grand public et pas habituée aux gros chiffres de vente.
Lyonnaise, native d'Algérie, Brigitte Giraud a écrit une dizaine de livres, romans, essais ou nouvelles. Elle a obtenu le Goncourt de la nouvelle 2007 pour le recueil "L'amour est très surestimé". En 2019, elle a été finaliste du prix Médicis pour "Jour de courage".
- Le Renaudot à Liberati -
En choisissant "Vivre vite", les jurés du Goncourt élisent un récit sobre et sensible, qui a été tout de suite bien accueilli par la critique.
L'autrice s'inspire du drame de sa vie, le 22 juin 1999 à Lyon, lorsque son mari Claude démarre trop vite à un feu, avec une moto trop puissante qui n'est pas la sienne, et tombe. Il ne s'en relèvera pas.
Longtemps favori, Giuliano da Empoli, 49 ans, qui a publié "Le Mage du Kremlin" en avril, devra finalement, d'un cheveu, se contenter du Grand Prix du roman de l'Académie française, qu'il a remporté fin octobre.
A nouveau présente en finale, la florissante littérature haïtienne voit encore une fois lui échapper le Goncourt, Makenzy Orcel ("Une somme humaine" chez Rivages) ne parvenant pas à s'imposer.
Pas plus que Cloé Korman, autrice et plume des discours du ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, qui concourrait avec "Les Presque sœurs", aux éditions du Seuil.
Pour sa part, le prix Renaudot -- remis juste après le Goncourt dans le même restaurant du quartier de l'Opéra à Paris -- a été attribué à Simon Liberati pour "Performance", sur un écrivain septuagénaire qui renoue avec le feu sacré en écrivant un scénario sur les Rolling Stones, et a une relation avec une femme de près de 50 ans plus jeune que lui.
Il a obtenu 6 voix parmi les membres du jury.
Les prix littéraires, qui inspirent souvent les Français souhaitant découvrir ou offrir un roman en fin d'année, sont un enjeu économique crucial. Le Goncourt en particulier garantit des centaines de milliers de ventes.
Et comme le veut la tradition, Brigitte Giraud repart également avec un chèque de dix euros, que les bénéficiaires en général préfèrent encadrer plutôt que le déposer à la banque.