Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Les forces de sécurité se sont déployées mercredi près de Damas pour mettre fin à des affrontements meurtriers entre combattants druzes et islamistes liés au pouvoir, l'ONU dénonçant ces violences "inacceptables" mais aussi l'intervention militaire d'Israël.
Taille du texte:
Affirmant vouloir défendre la communauté druze, Israël, pays voisin de la Syrie avec laquelle il est techniquement en guerre, a mené des frappes sur le secteur des combats et menacé de frapper le pouvoir syrien en cas de nouvelles violences contre cette minorité.
Ces affrontements ont réveillé le spectre des massacres qui ont fait plus de 1.700 morts, en grande majorité parmi la minorité alaouite dont était issu le président déchu Bachar al-Assad, renversé en décembre par la coalition islamiste au pouvoir.
Déclenchés mardi dans la localité à majorité druze de Jaramana dans la banlieue de Damas, les heurts entre groupes armés liés au pouvoir islamiste sunnite et combattants druzes se sont étendus mercredi à la localité de Sahnaya, faisant 22 morts -tous des combattants- selon les autorités et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Mardi, les combats ont fait 17 morts d'après l'OSDH.
Mercredi soir, les forces de sécurité ont annoncé se déployer à Sahnaya pour "rétablir l'ordre" et mettre fin aux violences impliquant les druzes, une minorité ésotérique issue de l'islam chiite dont les membres sont répartis notamment entre le Liban, la Syrie et Israël.
Il a mis en cause des "groupes hors-la-loi ayant pris pour cible "des postes et barrages" des forces de sécurité aux abords de Sahnaya, à 15 kilomètres au sud-ouest de Damas.
- "Les gens meurent" -
"Nous n'avons pas dormi de la nuit (...) les obus s'abattent sur nos maisons", a dit à l'AFP Samer Rafaa, un habitant de Sahnaya, où une partie de la population est druze. "Où sont les autorités? Nous les implorons d'assumer leur rôle. Les gens meurent et nous avons des blessés."
Mercredi, les obsèques de sept combattants druzes tués à Jaramana se sont déroulées dans cette ville, où des participants ont brandi le drapeau druze.
Un accord avait été scellé mardi soir entre des représentants du gouvernement syrien et les responsables druzes de Jaramana pour mettre un terme aux affrontements.
L'attaque contre cette banlieue avait été menée par des groupes affiliés au pouvoir après la diffusion sur les réseaux sociaux d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.
L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message et les chefs spirituels de la minorité druze ont condamné toute atteinte au prophète.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir O. Pedersen, s'est dit "alarmé" par le "potentiel d'escalade supplémentaire d'une situation extrêmement fragile" après les violences autour de Damas et a exigé que cessent les attaques israéliennes.
Les druzes d'Israël forment une minorité arabophone d'environ 150.000 personnes réputée pour son patriotisme, et sont surreprésentés dans l'armée et la police par rapport à leur nombre.
- "Message ferme" -
Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Israël Katz ont annoncé conjointement que l'armée avait mené "une action d'avertissement" contre un "groupe extrémiste qui se préparait à attaquer la population druze de Sahnaya".
"Dans le même temps, un message ferme a été adressé au régime syrien: Israël attend de lui qu'il agisse pour protéger la communauté druze", a ajouté le texte.
L'armée israélienne a annoncé que ses forces étaient prêtes à frapper des cibles du pouvoir syrien si "la violence contre la communauté druze persistait".
Au Liban voisin, le chef druze libanais, Walid Joumblatt a appelé les druzes à "rejeter toute ingérence israélienne".
Dès la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a multiplié les gestes d'ouverture envers cette communauté.
Début mars, à la suite d'escarmouches à Jaramana, Israël avait menacé d'une intervention militaire si les autorités syriennes, qui se sont engagées à protéger les minorités, s'en prenaient aux druzes.
Les dignitaires druzes avaient immédiatement rejeté ces propos, réaffirmant leur attachement à l'unité du pays multiconfessionnel.
Certains groupes armés druzes mènent des négociations avec le pouvoir pour l'intégration de combattants au sein des forces de sécurité.