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Donald Trump est arrivé mercredi à Doha, après avoir effectué un changement de cap majeur sur la Syrie, via une levée des sanctions et une rencontre avec le président syrien islamiste Ahmad al-Chareh.
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Le président américain, qui venait d'Arabie saoudite, doit se rendre jeudi aux Emirats arabes unis, l'étape finale de sa tournée dans le Golfe, mais celle-ci pourrait toutefois être bouleversée.
Le milliardaire républicain a évoqué la "possibilité" d'un déplacement en Turquie pour des pourparlers entre l'Ukraine et la Russie.
M. Chareh, arrivé au pouvoir en décembre à la tête d'une coalition de forces islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad, a figuré un temps sur une liste des criminels recherchés par les Etats-Unis.
En Syrie, la perspective d'une levée des sanctions qui étranglent le pays a suscité des manifestations spontanées de joie dans les rues.
"Ces sanctions étaient imposées à Assad, mais aujourd'hui, maintenant que la Syrie a été libérée, cela aura un impact positif sur l'industrie, cela stimulera l'économie et encouragera les gens à revenir", s'est réjouie Zain al-Jabali, 54 ans, propriétaire d'une fabrique de savon à Alep (nord).
- "Une chance de grandeur" -
L'entrevue, la première entre présidents des deux pays en 25 ans, a duré près d'une trentaine de minutes, en présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'est joint virtuellement à la conversation.
Le président américain a appelé M. Chareh à rejoindre les accords d'Abraham, par lesquels plusieurs pays arabes ont reconnu Israël en 2020, d'après un compte-rendu publié par la Maison Blanche.
Il lui a également demandé d'expulser les membres de groupes armés palestiniens et de prendre "la responsabilité" des prisons détenant des membres du groupe jihadiste Etat islamique en Syrie, actuellement prises en charge par les forces kurdes auxquelles s'oppose la Turquie voisine, selon la même source.
La diplomatie syrienne a évoqué une "rencontre historique", sans mentionner les relations avec Israël.
Cette décision était réclamée plus particulièrement par l'Arabie saoudite et la Turquie. Elle a suscité des applaudissements fournis du public venu écouter le discours du président américain à Ryad.
La Syrie fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979, qui ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur d'une guerre civile de près de 14 ans.
La rencontre Trump-Chareh a eu lieu malgré les réticences d'Israël, allié indéfectible des Etats-Unis mais qui voit le nouveau gouvernement syrien comme un ennemi.
Israël mène régulièrement des frappes sur des cibles militaires en Syrie, pour empêcher selon lui que les armes du pouvoir déchu ne tombent entre les mains des nouvelles autorités.
- "Cadeau temporaire" -
A Doha, Donald Trump devrait, comme à Ryad la veille, vanter le potentiel d'énormes contrats avec le riche Etat gazier.
Il y a reçu un accueil tout aussi rutilant qu'à Ryad.
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s'est déplacé personnellement à l'aéroport pour l'accueillir.
Le convoi du président américain a été précédé, pendant son trajet dans la capitale, de deux Cybertrucks du constructeur Tesla aux couleurs des forces de sécurité qataries, un clin d'oeil au propriétaire de la marque et grand allié de Donald Trump, Elon Musk.
Mais les échanges de l'ancien promoteur immobilier avec les dirigeants qataris auront pour arrière-plan un scandale politique qui couve à Washington.
L'opposition démocrate aux Etats-Unis reproche au milliardaire d'avoir accepté "le plus gros pot-de-vin étranger de l'histoire récente".
En cause: un Boeing 747-8 offert à Donald Trump par la famille royale qatarie pour remplacer au moins provisoirement son , et pour l'utiliser après son mandat.
Le président a répliqué que l'avion était un "cadeau temporaire".