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Des centaines de militaires du corps des Marines, mobilisés par Donald Trump contre l'avis des autorités californiennes, arrivent en renfort mardi à Los Angeles, déjà quadrillé par des milliers de soldats et policiers chargés de réprimer les manifestations contre les expulsions de migrants.
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Depuis vendredi, la mégapole à la forte population d'origine hispanique est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l'immigration (ICE) contre les sans-papiers et les forces de l'ordre en tenue anti-émeutes.
La nuit a ramené un calme précaire dans le centre de Los Angeles, dont certaines rues chargées de gaz lacrymogènes témoignent des affrontements des derniers jours.
"Ils sont censés nous protéger mais, à la place, ils sont envoyés pour nous attaquer", confie à l'AFP Kelly Diemer, une manifestante de 47 ans. Elle juge que les Etats-Unis "ne sont plus une démocratie".
Le président américain campe sur ses positions. "Si je n'avais pas envoyé l'armée à Los Angeles ces trois dernières nuits, cette ville qui était par le passé grande et belle serait en train de brûler en ce moment même", a-t-il écrit mardi sur son réseau Truth Social.
L'affrontement est double: celui, sur le terrain, opposant les forces de l'ordre à des manifestants protestant contre la politique répressive de Donald Trump visant les migrants entrés illégalement sur le sol américain; et celui, très politique, entre l'administration du président républicain et la Californie, à l'avant-garde des Etats démocrates.
Son gouverneur démocrate Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028, a estimé que le déploiement de militaires d'active assouvissait "le fantasme fou d'un président dictatorial".
-"Plumes et goudron"-
Mais la garde rapprochée du président en a rajouté dans la défiance envers les autorités locales.
Gavin Newsom "mérite le goudron et les plumes", a affirmé le patron républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson.
L'Etat de Californie a annoncé qu'il allait poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser la Garde nationale sans l'aval du gouverneur "violait" la Constitution.
Sans faire tache d'huile, le mouvement a gagné par contagion d'autres métropoles américaines. A Santa Ana, proche de Los Angeles, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes en direction de manifestants criant des slogans contre ICE, rapportent des journalistes de l'AFP.
Des accrochages ont été également été signalés à New York et au Texas. A New York, la police a procédé à des arrestations lors d'une manifestation à Manhattan, selon un journaliste de l'AFP, et à Austin, des gaz lacrymogènes ont été tirés, selon la chaine KXAN, filiale de NBC.
"Ce genre de spectacle alimente l'idée qu'il y a un véritable soulèvement contre les autorités et une vraie urgence, ce qui permet (à Donald Trump) d'avoir recours à encore plus de force. On peut a minima supposer que c'est exactement ce qu'il cherche : militariser ce type de conflits, en particulier sur l'immigration, parce que ça lui permet de s'orienter de plus en plus vers un pouvoir dictatorial, autoritaire", estime auprès de l'AFP Frank Bowman, professeur de droit à l'université du Missouri.
Le discours de Donald Trump, en difficulté sur sa loi budgétaire et fragilisé par sa récente dispute avec Elon Musk, fait mouche auprès de certains Californiens inquiets.
Une propriétaire d'un petit commerce, qui préfère garder l'anonymat, se dit ainsi en faveur de la répression musclée des autorités fédérales.
"C'est nécessaire pour arrêter le vandalisme", déclare-t-elle à l'AFP alors que la devanture de son commerce a été taguée de graffitis. Depuis vendredi, plusieurs voitures ont été incendiées.