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L'Iran a écarté vendredi une reprise des négociations nucléaires avec les Etats-Unis avant l'arrêt des attaques israéliennes contre son territoire, à l'heure où le chef d'état-major israélien a affirmé s'attendre à une guerre "prolongée".
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En soirée, plusieurs explosions ont retenti à Téhéran, alors que l'agence de presse Fars a rapporté l'entrée en action des systèmes de défense anti-aérienne dans le centre de la capitale, une semaine après le début de la guerre entre Israël et l'Iran.
Le président américain Donald Trump, estimant "substantielle" la possibilité de négociations avec Téhéran, a annoncé jeudi qu'il se donnait "deux semaines" pour décider d'une éventuelle intervention militaire américaine aux côtés d'Israël contre l'Iran.
L'Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l'arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi affirme que son agence n'a décelé dans son dernier rapport aucun indice laissant penser que l'Iran fabrique à l'heure actuelle une arme atomique.
"L'Iran est prêt à envisager à nouveau la diplomatie une fois que l'agression aura cessé (...)", a dit le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, en référence aux discussions lancées en avril avec les Etats-Unis pour trouver un accord sur le nucléaire et suspendues après le début de la guerre.
M. Araghchi, qui s'exprimait après une rencontre à Genève avec ses homologues français, britannique, allemand et de l'Union européenne, a néanmoins ajouté que son pays était "favorable à la poursuite des discussions avec (le groupe) E3 (Allemagne, France et Royaume-Uni) et l'UE".
- Une campagne prolongée" -
L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté pour leur part l'Iran à poursuivre la voie diplomatique "sans attendre la fin du conflit" pour résoudre l'épineuse question de son programme nucléaire.
"Le résultat positif aujourd'hui est que nous quittons la salle avec le sentiment que l'Iran est fondamentalement prêt à continuer à discuter de toutes les questions importantes pour nous, Européens", a déclaré le ministre allemand Johann Wadephul.
Pour son homologue français Jean-Noël Barrot, il ne peut y avoir "de solution définitive par la voie militaire au problème du nucléaire iranien".
Le président français Emmanuel Macron avait affirmé que les Européens allaient faire "une offre de négociation complète" à l'Iran incluant le nucléaire et les "activités balistiques" iraniens notamment.
"Nous avons lancé la campagne la plus complexe de notre histoire (...) Nous devons être prêts à une campagne prolongée", a-t-il dit. "Malgré des avancées significatives, des jours difficiles nous attendent. Nous nous préparons à de nombreuses éventualités."
- Tirs de missiles -
Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique d'Iran, ont affirmé dans un communiqué avoir ciblé en Israël des "centres militaires, des industries de défense, des centres de commandement et de contrôle" ainsi que des bases militaires.
L'armée israélienne a de son côté annoncé avoir frappé des lanceurs de missiles sol-air dans le sud-ouest de l'Iran, après avoir bombardé des cibles à Téhéran, Ispahan (centre) et dans l'ouest du pays.
Les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts en Iran. En Israël, les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 25 morts.
"Je sacrifierai ma vie pour mon guide", proclamait une banderole, en référence au guide suprême, Ali Khamenei, menacé par Israël et son allié américain.
- "Je n'ai pas peur" -
Vendredi, jour de repos en Iran, la plupart des commerces sont restés fermés à Téhéran, à l'exception des boulangeries et de quelques magasins d'alimentation.
Dans les quartiers nord, le bazar de Tajrish, habituellement noir de monde le vendredi, était quasi fantôme et l'immense majorité des magasins fermés.
"Je n'ai pas peur de la guerre, je reste ouvert mais les affaires sont vraiment mauvaises", déclare à l'AFP un vendeur qui préfère taire son nom.
A proximité du bazar, la police a procédé à des contrôles de véhicules à un barrage improvisé, tandis que des ouvriers s'affairent à réparer une route endommagée par une frappe israélienne.
- "Inspections incontestables" -
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU vendredi, M. Grossi a prévenu qu'une éventuelle attaque contre la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr (sud) aurait les conséquences les plus "graves", pouvant relâcher de grandes quantités de radiation dans l'environnement.
Il a aussi assuré que l'AIEA pouvait "garantir, par l'intermédiaire d'un système d'inspections incontestables, que des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran".
Israël, qui maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).