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L'Iran a menacé clairement les Etats-Unis de représailles dimanche, avec le risque que la situation devienne hors de contrôle au Moyen-Orient, après les frappes américaines sans précédent qui ont permis, selon Washington, de détruire le programme nucléaire iranien.
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Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a déclaré que les Etats-Unis "n'avaient plus leur place" au Moyen-Orient, disant qu'ils devaient s'attendre à des "conséquences irréparables".
Ali Akbar Velayati, cité par l'agence officielle Irna, a averti que les bases utilisées par les forces américaines pour lancer des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient considérées "comme des cibles légitimes".
L'armée américaine a mené une attaque surprise dans la nuit de samedi à dimanche, à l'aide de bombardiers stratégiques B-2, visant trois sites nucléaires iraniens, où l'étendue des dégâts reste à évaluer.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a toutefois estimé dimanche soir que son pays était "très proche" de ses objectifs de guerre contre l'Iran grâce aux frappes américaines, tout en laissant planer le doute sur la suite des opérations militaires.
"Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L'IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n'y aurait-il pas un changement de régime ???", a lancé Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.
Selon Washington, les frappes qui ont visé un site souterrain d'enrichissement de l'uranium à Fordo, ainsi que des installations à Ispahan et Natanz, ont atteint leurs objectifs.
"Les dégâts sur les sites nucléaires en Iran sont décrits comme +monumentaux+", a déclaré Donald Trump sur son réseau social. "Nous avons dévasté le programme nucléaire iranien", avait déclaré auparavant le chef du Pentagone, Pete Hegseth.
Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l'Iran possédait toujours des stocks d'uranium enrichi.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé impossible à ce stade d'évaluer l'étendue des dégâts. L'AIEA n'a, elle, constaté "aucune hausse des niveaux de radiation" à cause des frappes.
A Fordo, une usine d'enrichissement d'uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d'images satellites de l'AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.
- "Prétextes absurdes" -
Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une "riposte" aux frappes américaines, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a dit craindre une "escalade incontrôlée" au Moyen-Orient.
"Vengeance, vengeance!", ont crié le poing levé des manifestants dans le centre de Téhéran, selon des images diffusées par la télévision d'Etat.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni dimanche en urgence, l'ambassadeur iranien auprès des Nations unies a accusé les Etats-Unis d'avoir lancé une "guerre" contre l'Iran "sous des prétextes absurdes et inventés".
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a, lui, mis en garde contre un "cycle sans issue de représailles après représailles", qualifiant les frappes américaines de "tournant dangereux".
Les dirigeants de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni ont demandé à l'Iran "de ne pas entreprendre d'autres actions susceptibles de déstabiliser la région", alors que les pays arabes ont fermement condamné les frappes.
L'armée israélienne a pour sa part affirmé avoir frappé dimanche "des dizaines de cibles militaires" en Iran dans quatre régions du pays, dont "pour la première fois" celle de Yazd (centre), au dixième jour de la guerre entre les deux pays.
Des médias iraniens ont confirmé que le nord-ouest de l'Iran avaient été visé et qu'au moins trois personnes ont été tuées dans le centre du pays après une attaque de drone d'Israël.
Avant l'offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l'Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d'Oman pour un accord sur le nucléaire.
Les Etats-Unis sont "prêts à discuter" avec l'Iran sur son programme nucléaire civil, a assuré dimanche le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.
Mais pour son homologue iranien, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul, les Etats-Unis et Israël "ont franchi une ligne rouge majeure".
- "Marteau de minuit" -
L'attaque surprise américaine, baptisée "Marteau de minuit", a été menée à l'aide de sept bombardiers furtifs B-2 contre lesquels la défense aérienne iranienne n'a pas réagi selon Washington.
Il s'est agi, d'après le Pentagone, de la plus grande frappe opérationnelle des bombardiers stratégiques B-2 de l'histoire américaine.
Et pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, une ogive de 13 tonnes capable de s'enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d'exploser.
Israël a lancé le 13 juin une offensive sans précédent sur l'Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique et a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien.
Son armée a aussi décapité l'état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.
L'Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.
Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon les autorités israéliennes.