Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Une large partie de la France, à l'exception de la frange ouest, affronte mercredi une nouvelle journée de canicule, avec encore des pointes à 39°C, poursuivant deux semaines d'une vague de chaleur nationale qui restera déjà dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records.
Taille du texte:
La vigilance rouge canicule ne concerne plus que l'Aube, l'Yonne, le Loiret et le Cher, à ce stade jusqu'à 22H00, a indiqué Météo-France au réveil. Les départements d'Ile-de-France, la Vienne, l'Indre, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher ont été rétrogradés en orange, niveau d'alerte qui concerne encore plus de la moitié du pays mercredi.
Dans le reste de l'Europe, où les températures extrêmes sévissent du Portugal à la Grèce et jusqu'au Pays-Bas, c'est l'Allemagne qui connaîtra mercredi son pic de chaleur avec 38°C attendu à Berlin.
La nuit, surtout dans les villes où l'air circule peu et les bâtiments relâchent la chaleur accumulée le jour, a été difficile pour des millions de Français. Vers 05h00, "il faisait encore autour de 25°C dans la capitale, autant que sur les littoraux méditerranéens", rapporte Météo-France.
A Toulouse, la nuit a été dure. Mélissa Lhermine, psychologue, a préféré dormir dans son cabinet, "étant donné qu'il y a la clim". En huit ans dans son appartement, "c'est la première fois que je suis obligée d'aller dormir ailleurs", souffle-t-elle.
Et la journée s'annonce encore très pénible, avec des températures au-dessus des 35°C sur une large moitié est du pays et des orages localement violents en fin de journée, qui pourraient justifier des vigilances orange.
À Orléans, il faisait déjà 31°C à 11H00 et la place du Martroi, où trône la statue de Jeanne d'Arc, paraissait bien vide, brûlée par le soleil. Seuls quelques enfants, casquettes sur la tête, se rafraîchissaient aux fontaines.
"Chez nous, il fait trop chaud. Alors on vient avec les enfants le matin, car l'après-midi c'est pire. Mais ça commence à être long !", dit Sandrine, qui n'a pas souhaité donner son nom.
- Deuxième juin le plus chaud -
La France entre en effet mercredi dans le 14e jour d'affilée d'une vague de chaleur nationale, "remarquable par sa durée", selon Météo-France, et égalant la longueur de celle de juin 1976. Le record, trois semaines, remonte à juillet 1983. Le thermomètre est monté à un niveau inédit dans plusieurs villes.
Cette vague de chaleur sur l'ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, mais 33 ont été subies après les années 2000, illustrant l'augmentation de leur fréquence annoncée par les climatologues à cause de la combustion des énergies fossiles dans le monde.
Juin 2025 est le deuxième mois de juin le plus chaud "depuis le début des mesures en 1900", a annoncé mercredi la ministre Pannier-Runacher, derrière juin 2003, dont l'été caniculaire est resté dans les mémoires, avec plus de 70.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes.
"Dans le département, on a eu une quinzaine de départs de feu ces derniers jours: avec la chaleur, les machines surchauffent ou ça peut être les lames qui touchent des pierres: ça donne une étincelle qui peut incendier tout le champ", a-t-il expliqué.
L'impact sanitaire sera long à mesurer. En France, selon le ministère de la Santé, une première estimation de la surmortalité sera connue deux semaines environ après la fin de la canicule, mais ce n'est qu'à l'automne que des données détaillées seront disponibles.
Deux personnes sont mortes "à la suite de malaises liés à la chaleur", a indiqué mercredi la ministre de la Transition écologique, avant que son entourage précise qu'il n'y avait à ce stade "aucune confirmation officielle".
Côté politique, le débat sur la climatisation est dans tous les esprits, dans un pays où un foyer sur quatre était équipé en 2020. Si le RN réclame un "grand plan pour la climatisation", la gauche et les macronistes n'en font qu'une solution d'appoint pour les plus fragiles et plaident pour le développement d'autres mesures comme la végétalisation ou l'isolation thermique.