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L'Ukraine a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit de mardi à mercredi sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes et d'impasse diplomatique.
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Cette nouvelle salve d'attaques intervient après que le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé lundi envoyer "plus d'armes" à Kiev pour se défendre face aux bombardements russes censés appuyer l'avancée des troupes de Moscou sur le front oriental.
L'Ukraine a fait état de "quatre endroits" touchés, sans préciser les dégâts exacts.
"La cible principale de l'attaque était la région de Volhynie, la ville de Loutsk", à plusieurs centaines de kilomètres du front, a-t-elle indiqué.
Huit personnes ont été blessées dans les régions de Kiev, Soumy (nord-est), Zaporijjia (sud) et à Kherson (sud), selon les autorités locales.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "une attaque révélatrice" du refus de la Russie de s'accorder sur un cessez-le-feu.
Il a une nouvelle fois appelé à "des sanctions sévères" contre Moscou et son économie, notamment le secteur pétrolier, "qui alimente la machine de guerre de Moscou depuis plus de trois ans".
"Tous ceux qui veulent la paix doivent agir", a-t-il martelé.
Son bras droit, Andriï Iermak, a lui jugé "très révélateur que la Russie ait mené cette attaque au moment même où les États-Unis ont annoncé publiquement qu'ils allaient nous fournir des armes".
Côté russe, le ministère de la Défense a dit avoir abattu 86 drones ukrainiens dans la nuit.
- Statu quo diplomatique -
Le Kremlin avait fait part mardi de son mécontentement suite aux promesses d'armement de Donald Trump, intervenues à peine une semaine après une décision inverse de son administration, assurant que toute livraison de ce type favorisait "la poursuite des hostilités".
L'Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense antiaérienne pour limiter les frappes russes contre ses villes et villages dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus, des deux côtés.
Car malgré la pression exercée par Donald Trump, qui s'est rapproché depuis février de son homologue russe Vladimir Poutine, Moscou et Kiev campent sur leurs positions et demeurent très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.
Aucun troisième cycle de discussions entre Russes et Ukrainiens n'a pour le moment été annoncé, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.
Face à ce statu quo diplomatique, les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de "gagner du temps", au moment où l'armée russe, supérieure en nombre et en armements, grignote toujours du terrain dans l'Est ukrainien. Elle a même revendiqué en début de semaine la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).
Vladimir Poutine sait, lui, que le temps joue à ce stade en faveur de son armée qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien. Il a aussi récemment nié à nouveau la souveraineté de l'Ukraine, assurant considérer "les peuples russe et ukrainien comme un seul peuple".
"Dans ce sens, toute l'Ukraine nous appartient", a-t-il lancé le 20 juin.
Ces propos -- illustration du fossé entre les deux camps -- ont provoqué la colère de Kiev, qui les a qualifiés de "cyniques" et y a vu la preuve "d'un mépris total" pour les efforts de paix.