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Les violences communautaires dans la province de Soueida, dans le sud de la Syrie, ont fait plus de 350 morts depuis dimanche, a déclaré jeudi une ONG, les autorités syriennes annonçant pour leur part le retrait de leurs forces de cette région après un appel en ce sens des Etats-Unis.
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Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 189 soldats et membres des forces de sécurité ont péri dans les combats, et 15 autres dans des frappes israéliennes en soutien à la communauté druze. Un total de 79 combattants druzes et 18 combattants bédouins ont également été tués, ainsi que 55 civils, dont 27 ont été victimes d'"exécutions sommaires par les membres des ministères de la Défense et de l'Intérieur", a affirmé cette ONG.
Un correspondant de l'AFP à Soueida a vu mercredi matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil.
Un journaliste local figure également parmi les personnes tuées, a précisé l'OSDH, une organisation basée à Londres qui s'appuie sur un très vaste réseau de sources à travers la Syrie.
Les affrontements entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes, une minorité ésotérique issue de la branche ismaélienne du chiisme, ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze. Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Selon l'OSDH et des témoins, elles ont combattu aux côtés des tribus bédouines et exécuté des civils.
Mercredi, le ministère syrien de l'Intérieur a annoncé un accord prévoyant "un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires", et la présidence syrienne s'est engagée à "punir" les auteurs d'exactions.
Le ministère de la Défense a pour sa part fait savoir, dans un communiqué, que ses forces avaient "commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d'un accord conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi". Il n'a pas fait mention du retrait d'autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville.
- Bombardements israéliens -
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a quant à lui annoncé "un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante" en Syrie.
Des bombardements ont aussi visé près de Damas "les environs de l'aéroport militaire de Mazzé", selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana.
Israël affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire du pouvoir islamiste syrien dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.
Mercredi, des soldats israéliens déployés sur le Golan syrien occupé ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de druzes massés à la clôture barbelée entre Israël et la Syrie en soutien aux membres de leur communauté dans la province de Soueida, a constaté un journaliste de l'AFP. Des dizaines de personnes ont réussi à traverser la frontière dans les deux sens, dans une atmosphère de chaos.
"Nous voulons simplement aider notre peuple. Nous voulons aider nos familles", a déclaré Fayez Chaker. "On ne peut rien faire. Nos familles sont là-bas. Ma femme est de là-bas, ma mère est de là-bas, mes oncles sont là-bas, toute ma famille est de là-bas."
La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze de Syrie, forte de quelque 700.000 membres avant la guerre civile. Les druzes sont aussi implantés au Liban et en Israël.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a assuré que l'armée frapperait "avec force" "pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet", et exigé du pouvoir syrien qu'il "laisse tranquilles" les druzes.
Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le gouvernement d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.