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Aux îles Cook, dans le Pacifique Sud, la société Moana Minerals envisage de s'attaquer à l'exploitation minière en eaux profondes d'ici 2030, encouragée par le récent soutien de Donald Trump à ce secteur très critiqué.
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Moana Minerals souhaite extraire des nodules polymétalliques, sortes de galets posés sur les fonds marins.
Ils sont riches en minéraux comme le manganèse, le nickel, le cobalt, le cuivre ou les terres rares, prisées pour les véhicules électriques, panneaux solaires, mais aussi smartphones et ordinateurs portables.
Le lancement de l'exploitation a été entravé par des appels de plus en plus nombreux à l'interdire, jusqu'à ce que son impact sur l'environnement soit clairement établi scientifiquement.
Mais le patron de Moana Minerals, Hans Smit, a déclaré qu'un nouvel élan était en train de se créer, stimulé par le soutien du président américain Trump.
Ce dernier a signé en début d'année un décret visant à "libérer" les ressources minières logées dans les profondeurs des océans.
"Ce qu'il a fait, c'est charger ses collaborateurs de se pencher sérieusement sur la question", lâche M. Smit.
Les Etats-Unis et la Chine ont tous deux manifesté un regain d'intérêt pour l'exploitation minière en eaux profondes, qui pourrait leur offrir un approvisionnement en minéraux critiques les protégeant de futures perturbations commerciales.
Et Donald Trump souhaite vivement affaiblir la mainmise de la Chine sur les terres rares.
- Pas d'approbation -
Les îles Cook, qui revendiquent l'un des plus grands gisements de nodules polymétalliques au monde, ont signé au début de l'année un accord controversé de coopération avec la Chine dans le domaine de l'exploitation minière en eaux profondes.
"Les gens qui crient après les îles Cook parce qu'elles ont discuté avec les Chinois, j'ai quelque chose de très simple à leur dire: si vous voulez contrer les Chinois, bougez-vous le cul et agissez de manière proactive", lance Hans Smit.
Les Kiribati, voisines des îles Cook dans le Pacifique, envisagent également de conclure un accord avec la Chine pour l'exploitation des ressources minières en eaux profondes.
L'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) régit l'exploitation minière en eaux profondes dans les eaux internationales et se réunit ce mois-ci afin d'élaborer des règles pour l'exploitation de la "zone de fracture de Clipperton", dans l'océan Pacifique.
A la place, elle a demandé un permis d'exploitation minière en vertu de la réactivation par Donald Trump d'une loi américaine de 1980.
"Je peux comprendre pourquoi la Metals Company a agi de la sorte", a déclaré M. Smit.
Jusqu'à présent, les autorités des îles Cook ont fait savoir que leur approche de l'exploitation minière, même dans leurs propres eaux, serait étroitement "alignée" sur les règles de l'AIFM.
Mais "nous ne fixons pas de calendrier pour le démarrage de cette activité", a déclaré Edward Herman, de l'Autorité des minéraux des fonds marins des îles Cook, une agence publique.
"Je pense que les délais seront fixés en fonction des résultats de la recherche, de la science et des données", a-t-il ajouté.