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L'officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait passer vendredi les Bourses mondiales dans le rouge, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu'au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.
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En souhaitant "restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains" par des droits de douane allant de 10% à 41% à l'encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l'économie mondiale dans une grande incertitude.
Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d'autres, comme la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.
Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. Les places européennes ont clôturé en forte baisse, avec par exemple Paris à -2,91%. Wall Street s'inscrivait dans la même dynamique, le S&P 500 reculant de 1,33% et le Nasdaq de 1,76% vers 15H50 GMT.
Ils s'inquiètent de plus en plus des effets sur l'économie, notamment américaine, alors même qu'un nouveau signe de ralentissement est apparu, avec un taux de chômage publié en légère hausse vendredi, à 4,2% et des embauches qui ralentissent plus qu'attendu.
Donald Trump, partisan d'un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application en accordant un répit de quelques jours.
Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l'essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s'organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.
Mais ce report offre une fenêtre pour d'ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays.
- La Suisse surprise, pas l'UE -
L'Afrique du Sud est ainsi engagée dans des "négociations intensives", a déclaré son président, Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington qui menacent, selon la banque centrale du pays, 100.000 emplois.
Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d'une surtaxe de 20% mais "s'efforcera d'obtenir un niveau raisonnable de droits de douane", a déclaré son président Lai Ching-te.
La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l'Union européenne. Son gouvernement, malgré son "grand regret", "aspire toujours à trouver une solution négociée".
Pour d'autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d'eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.
L'Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%.
- Mesure politique -
De nombreux secteurs s'inquiètent.
En France, la filière viticole, qui anticipe jusqu'à un milliard d'euros de perte en chiffre d'affaires, "espère pouvoir bénéficier d'une exemption", a déclaré Jean-Marie Fabre, l'un de ses représentants.
La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu'au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à "toutes les parties".
Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux de Donald Trump de poursuivre en justice son allié d'extrême droite, l'ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.
Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s'ils sont couverts par l'accord de libre-échange entre les trois pays d'Amérique du Nord (ACEUM). Ces derniers représentent cependant l'immense majorité des produits canadiens entrant aux Etats-Unis, ce qui atténue fortement le choc potentiel qu'aurait pu provoquer cette surtaxe.
Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours.
Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclut, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d'une "approche gagnant-gagnant".