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Un gouvernement en sursis à l'Elysée. De retour du fort de Brégançon où il a passé son été, le président Emmanuel Macron tient mercredi un conseil des ministres, à moins de deux semaines d'un vote de confiance aux accents de moment de vérité.
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Retour de vacances agité: les membres de l'exécutif se retrouvent à l'Elysée à 10H00 deux jours après l'annonce par le Premier ministre François Bayrou qu'il engagera le 8 septembre devant l'Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement sur l'endettement de la France et le cap budgétaire à fixer pour 2026.
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas tiendra sa traditionnelle conférence de presse en fin de matinée à l'issue du Conseil.
La décision de l'exécutif ouvre une nouvelle période d'instabilité et d'incertitudes qui place de nouveau Emmanuel Macron en première ligne. Car les oppositions de gauche et d'extrême droite ont fait savoir qu'elles ne voteraient pas la confiance, et le gouvernement a toutes les chances de tomber au début du mois prochain.
Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella s'est d'ailleurs directement adressé au chef de l'Etat mardi sur TF1 pour lui demander soit une "dissolution" soit "sa démission" afin de "sortir de cette impasse politique".
Après le Conseil des ministres, le chef de l'Etat se rendra dans la foulée à Chisinau aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz et du Premier ministre polonais Donald Tusk pour une visite de soutien à la Moldavie, qui accuse la Russie de tentatives de déstabilisation.
Emmanuel Macron retournera ensuite au fort de Brégançon, sa résidence d'été où il recevra jeudi à dîner Friedrich Merz, à la veille d'un conseil des ministres franco-allemand qui se tiendra également sur la Côte d'azur, à Toulon.
- Des doutes chez LR -
Le chef du gouvernement a promis mardi de se battre "comme un chien" pour éviter la chute du gouvernement et demandé aux oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés", les appelant à choisir entre le "chaos" et "la responsabilité".
Dans un message visant principalement les socialistes, qui ont annoncé dès lundi qu'ils voteraient contre la confiance alors que Matignon espérait trouver un compromis avec eux, il a souligné qu'il ne demandait "à personne de se renier".
Le chef du gouvernement n'a pas l'opinion publique de son côté: seuls 27% des personnes interrogées disent espérer que M. Bayrou soit maintenu en fonctions par les députés, selon un sondage Elabe pour BFMTV.
Confronté au rejet de son plan d'économies budgétaires de près de 44 milliards d'euros, par les opposants comme dans l'opinion, ainsi qu'à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre n'est pas parvenu pour l'instant à infléchir la position de nombreux députés.
Même au sein du socle gouvernemental, la confiance n'est pas complètement garantie, notamment au sein de la cinquantaine de députés Les Républicains (LR) où "il n'y a pas à ce stade d'unanimité sur le vote de confiance", a indiqué à l'AFP une source parlementaire.
Les députés de droite doivent encore se prononcer lors d'une délibération en interne, même si le président du parti de droite Bruno Retailleau, également ministre de l'Intérieur, a mis en garde contre un vote négatif le 8 septembre qui irait "contre les intérêts de la France".
L'incertitude politique se transmet sur les marchés: la Bourse de Paris a perdu 1,70% mardi, tandis que les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement et que les taux d'emprunt français se tendaient.
La dette publique française représente près de 114% du PIB, soit la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l'Italie.