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Le président Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs de la coalition gouvernementale pour les enjoindre de "travailler avec les socialistes", à six jours du vote de confiance au Parlement qui semble perdu d'avance pour le Premier ministre François Bayrou.
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A l'occasion d'un déjeuner à l'Elysée, le chef de l'Etat a réuni le Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), soit les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement.
Les socialistes se retrouvent ainsi au centre du jeu, même s'ils ont réitéré à plusieurs reprises qu'ils ne voteraient pas la confiance. Comme l'ensemble de la classe politique, ils se projettent déjà dans l'après-Bayrou.
Après avoir offert samedi les services du PS pour prendre la relève à Matignon, son premier secrétaire Olivier Faure a répété vouloir "un Premier ministre de gauche, avec un projet de gauche et qui soumette ses propositions au Parlement" car "une dissolution ne changera rien aux équilibres".
-'Pas de miracle'-
En attendant, François Bayrou a repris mardi ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d'arracher la confiance lundi. Place publique, le petit parti de gauche de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais "le miracle n'a pas eu lieu", a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable.
La gauche et l'extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire qui prévoit un effort de 44 milliards d'euros en 2026.
Cette nouvelle situation de crise politique a poussé à la hausse le taux d'intérêt de la dette française à 30 ans, qui a dépassé 4,5% pour la première fois depuis 2011.
A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d'Emmanuel Macron, Ecologistes et socialistes tentent d'organiser une nouvelle alliance.
Lors du déjeuner à l'Elysée, tous les participants du bloc central se sont prononcés "contre la dissolution" si le gouvernement venait à tomber lundi prochain à l'issue du vote de confiance.
Le président de la République l'a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l'échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres.
L'ancien président Nicolas Sarkozy a appelé à une nouvelle "dissolution", dans un entretien au Figaro, où il a révélé avoir rencontré cet été Emmanuel Macron et lui avoir dit être "persuadé qu'il n'y aura pas d'autre solution" pour sortir la France de la crise politique.
Qualifiant de "suicide politique" la décision de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance du Parlement, Nicolas Sarkozy n'a pas appelé son parti à la voter, prenant ses distances avec le patron de LR Bruno Retailleau qui demande le contraire à ses députés, très divisés.
Le ministre de l'Intérieur avance donc sur une ligne de crête et met en garde contre "les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire".
Reçus dans l'après-midi à Matignon, les dirigeants LR ont suggéré que François Bayrou serait prêt à revenir sur la suppression très impopulaires de deux jours fériés, prévue dans son plan de redressement des finances publiques.
Le Premier ministre doit de nouveau s'exprimer mercredi matin sur BFMTV.
- "Petits arrangements" -
Pour sa part, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi une "dissolution ultra-rapide". "Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget", a déclaré le président du RN.
Comme LFI, le RN appelle aussi de ses voeux une démission du chef de l'Etat pour débloquer la crise.
L'idée trouve un certain écho chez LR, où elle est soutenue par l'ex-ministre Jean-François Copé ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Mais pour Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy, le président de la République doit aller au bout de son mandat.
Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, l'opinion aura-t-elle le dernier mot ?
C'est en tout cas le souhait des syndicats, au premier rang desquels la CGT, qui appelle à la mobilisation les 10 et 18 septembre.
"Nous voulons reprendre les choses en main: ce n'est plus possible que notre avenir se décide avec des petits arrangements politiciens ou avec des passages en force, comme veut toujours le faire Emmanuel Macron", a prévenu sa secrétaire générale Sophie Binet.