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Des premières actions ont essaimé mercredi, à l'appel de "Bloquons tout", une mobilisation citoyenne née sur les réseaux sociaux, mais elles semblent contenues, en raison notamment de la forte mobilisation des forces de l'ordre.
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Réforme des retraites, budget, choix du Premier ministre... "Il n'y a rien qui va", lâche Chloé, étudiante en master de 25 ans qui n'a pas souhaité donner son nom, devant un point de blocage à l'entrée du campus Paul-Sabatier de l'Université de Toulouse.
"Les classes populaires sont celles qui prennent le plus et des gens qui se tuent au travail doivent encore plus rogner sur leur bien-être pour pouvoir faire passer le budget alors qu'il y aurait eu d'autres alternatives", explique-t-elle.
Dès 5h30 ce matin, une trentaine de personnes ont ainsi bloqué un rond-point d'accès à une zone commerciale, sur la commune de Petite Forêt près de Valenciennes dans le Nord.
- "Plus de révolutionnaires sur Facebook" -
"Évidemment, l'opération était un peu secrète pour ne pas être pris de vitesse par les forces de l'ordre. L'idée, c'était de surprendre aussi", explique Cédric Brun, tourneur-fraiseur et secrétaire général CGT chez PSA Valenciennes, âgé de 46 ans.
Mais le rassemblement n'a pas eu le succès espéré: "On pensait être plus nombreux", regrette-t-il. "Ce qui est malheureux, c'est qu'il y a plus de révolutionnaires sur Facebook que dans la réalité".
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau avait annoncé la couleur tôt depuis Rungis, rappelant que "80.000 gendarmes et policiers" étaient sur le pont en France, dont 6.000 à Paris, avec la consigne "de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d'occupation des infrastructures essentielles de notre nation".
A 09H30, la gendarmerie nationale décomptait 154 actions dans sa zone, pour environ 4.000 manifestants. La préfecture de police de Paris a fait état de 95 interpellations dans l'agglomération parisienne, selon le dernier bilan disponible. Huit arrestations ont été menées en province.
Une cellule interministérielle de crise (CIC) se tient depuis 09H00 au ministère de l'Intérieur.
Une première action spectaculaire s'est déroulée à Caen, où des manifestants ont mis le feu à des objets sur le viaduc de Calix près de Caen, a constaté une photographe de l'AFP.
Pour le reste, les forces de l'ordre ont le plus souvent procédé à de rapides déblocages, comme à Bordeaux sur l'un des dépôts du réseau de tramways.
- Lycées bloqués -
Plusieurs lycées ont ponctuellement été touchés par des blocages, notamment à Paris, à Montpellier à et Rennes. Des mobilisations étudiantes ont été recensées à Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Lyon, Mulhouse et Nice, selon l'Union étudiante.
Côté transports, la gendarmerie décomptait 18 actions de blocages d'axes mais les perturbations dans les transports en commun de la capitale, sont "conformes aux prévisions", ont indiqué à l'AFP la RATP et la SNCF.
Ce mouvement horizontal, né sur les réseaux sociaux et sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.
Il conteste les mesures d'économie annoncées mi-juillet par François Bayrou et rejette les classes dirigeantes, en particulier Emmanuel Macron. Il est partiellement soutenu par les syndicats.
La CGT et Solidaires ont appelé à le rejoindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18, ce qui n'empêche pas certaines sections de se mobiliser notamment à La Rochelle où des agents territoriaux bloquent le dépôt de la propreté urbaine ou à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) où la CGT tient un piquet de grève devant Dassault.
La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation.
"Je suis très en colère de la politique qui a été menée", confie le porte-parole de la Confédération paysanne en Côte-d'Or, Thomas Maurice, qui manifestera mercredi après-midi à Dijon.