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Donald Trump est arrivé mercredi en milieu de journée au château de Windsor, reçu par la famille royale pour sa deuxième visite d'Etat au Royaume-Uni, qui se tient à l'écart du public et des manifestations.
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Le président américain et son épouse Melania ont été accueillis à leur descente d'hélicoptère par le prince héritier William et son épouse Catherine puis par le roi Charles III et la reine Camilla, sous un ciel gris.
La rue principale de Windsor a été pavoisée de drapeaux britanniques et américains pour l'occasion. Les forces de l'ordre sont présentes en nombre dans cette ville située à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Londres.
Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples ont participé à une procession en carrosse, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.
La visite se déroule à huis clos, sans interaction avec le public. Donald Trump est impopulaire au Royaume-Uni, et des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres pour protester contre sa venue. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers.
Quelques dizaines de personnes ont fait le déplacement à Windsor.
"C'est bien qu'un président vienne au Royaume-Uni, et nous devrions accueillir Donald Trump", dit à l'AFP Charlene Bryan, venue de Londres. Mais c'est "assez triste que le public ne puisse pas (le) voir", regrette cette femme de 40 ans qui travaille dans une école maternelle.
- "Endroit très spécial" -
Certains sont aussi venus pour protester contre le président. "Je n'avais jamais participé à une manifestation de ma vie, mais j'avais besoin de montrer mon désaccord" avec Donald Trump, explique Lynn Iliffe, une retraitée de Stafford (centre de l'Angleterre). "Tyran, Raciste, Misogyne", peut-on lire sur la pancarte qu'elle brandit.
"Cela va être un très grand jour", avait commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir. "Beaucoup de choses ici me réchauffent le cœur. (...) C'est un endroit très spécial", a-t-il aussi dit.
Il s'est plusieurs fois félicité d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.
A Windsor, le président américain aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.
Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.
Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.
- L'ombre de l'affaire Epstein -
Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.
Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.
La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein.
Le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces.
Il a notamment déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft.
Le laboratoire pharmaceutique britannique GSK a lui annoncé un investissement de 30 milliards de dollars sur cinq ans aux Etats-Unis, notamment dans la recherche, le développement.
Selon le Financial Times, Keir Starmer a renoncé à obtenir une exemption aux droits de douane de 25% appliqués sur l'acier britannique, pourtant promise début mai.