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"Ras-le-bol" de "l'austérité": des petites villes de l'ouest de la France aux grandes métropoles, les manifestants étaient déjà nombreux à défiler jeudi à la mi-journée, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, pour tenter de peser sur les orientations budgétaires du nouveau Premier ministre.
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"Il y en a pour les ultra-riches mais pas pour nous", s'agace Jessis, 49 ans, employée administrative et militante CGT, dans le cortège niçois, où des milliers de personnes manifestent, certaines munies de pancartes : "A force d’austérité, nous voilà Le cor(ps) nu", ou "Profs en colère, élèves en galère", a constaté une journaliste de l'AFP.
Depuis l'aube, 253 actions et 76.500 manifestants ont été recensées par les autorités, selon un point à la mi-journée.
Avant le départ du cortège parisien, prévu à 14h00 de la place de la Bastille, la leader de la CGT, Sophie Binet, a estimé jeudi que la journée de grève et de mobilisation était d'ores et déjà "un succès", tandis que son homologue de la CFDT, Marylise Léon, a lancé "un avertissement très clair" à Sébastien Lecornu, au gouvernement" avant l'annonce des mesures budgétaires.
"Nous avons recensé 260 manifestations dans toute la France. Il y a des milliers et des milliers de grèves sur tous les lieux de travail", a indiqué Sophie Binet.
Dans le monde éducatif, près d'un enseignant sur six était en grève dans les premier et second degrés, selon les chiffres du ministère. Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état de 45% des personnels de collèges et lycées grévistes.
- "Taxés à gogo" -
Selon le ministère, 23 lycées ont par ailleurs été complètement bloqués et des blocages filtrants ont été mis en place devant 52 autres établissements. "Une "proportion très, très faible" au vu des 3.700 lycées en France, a jugé le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.
Les perturbations dans les transports en commun sont quant à elles "conformes aux attentes", selon la RATP, avec la plupart des métros et RER ne circulant qu'aux heures de pointe.
Jusqu'à 900.000 manifestants étaient attendus par les autorités, une affluence qui dépasserait largement la mobilisation, moins structurée, du 10 septembre (près de 200.000 personnes d'après le décompte officiel) et égalerait certaines journées d'action contre la réforme des retraites en 2023.
"On en a marre, on en a ras-le-bol d'être taxés à gogo" et d'avoir "des difficultés à finir nos fins de mois" dès "le 15 du mois", explique Samuel Gaillard, 58 ans, un chauffeur de camion-poubelles et syndicaliste CGT, interrogé par l'AFP près de Lille au cours d'une action dans un dépôt de bus.
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, présent à Marseille, a réclamé à nouveau le départ d'Emmanuel Macron: "Le président, c'est lui le chaos, et tout ce qu'il y a eu en ce moment est le résultat de son action à lui, pas la mienne", a-t-il déclaré.
- "Budget de justice" -
Les premiers cortèges sont partis en milieu de matinée notamment à Montpellier, Quimperlé, Grenoble ou encore Saint-Malo.
A Nantes, 10.000 personnes ont été comptabilisées par la préfecture, contre 5.000 la semaine dernière, avec un cortège rapidement scindé après des jets de gaz lacrymogènes dès le début.
A Marseille, le cortège était plus important que celui du 10 septembre, avec de 13.000, selon la police, à 120.000 personnes, selon l'intersyndicale.
Un incident a été filmé par l'AFP avant la manifestation. La vidéo, largement partagée sur les réseaux, montre notamment un policier donner un coup de pied à une manifestante au sol, lui lançant : "Casse-toi", avant qu'un autre la pousse au sol.
Interrogée, la préfecture de police locale précise que 200 manifestants "hostiles" avec du matériel se trouvaient près du centre commercial des Terrasses du port. "Au regard de cette vidéo rien ne contrevient à la doctrine du maintien de l’ordre", selon une source policière.
A Lyon, un journaliste de France TV et un policier ont été blessés lors de heurts entre forces de l'ordre et un groupe de jeunes masqués, en tête de la manifestation.
Comme aux grandes heures de la mobilisation de 2023, les syndicats dans leur ensemble font front commun pour dénoncer les mesures d'économie annoncées par François Bayrou en juillet.