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Toujours sans gouvernement et en quête d'un compromis notamment avec les socialistes pour faire passer un budget, le Premier ministre reçoit mercredi l'intersyndicale, qui lui demande, en "dernière chance", des signes forts de rupture.
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A 10H30, les représentants de toutes les composantes de l'intersyndicale, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires, sont arrivés ensemble à Matignon.
Les ministres démissionnaires Catherine Vautrin (Travail, Santé et Solidarités), Astrid Panosyan-Bouvet (Travail et Emploi) et Laurent Marcangeli (Fonction publique) participaient à l'entretien, a appris l'AFP d'une source au sein de l'exécutif.
Depuis son arrivée à Matignon, où il avait d'emblée promis "des ruptures" sur le fond, le Premier ministre a déjà reçu les organisations représentatives une à une. Au terme de leur journée du 18, il a convié les syndicats à revenir le voir.
Peu avant d'entrer à Matignon, la numéro un de la CGT Sophie Binet s'est dite au micro de BFMTV dans un état d'esprit "combatif parce que, de toutes les manières, le Premier ministre n'a pas le choix". Elle a dit attendre "des réponses précises, pas une écoute polie".
"On ne va pas là-bas pour en sortir de façon certaine en disant qu'on appelle à une nouvelle journée", mais "dans l'espoir qu'on aura suffisamment d'éléments", de "signaux", avait estimé plus tôt mercredi matin sur RMC le président de la CFE-CGC, François Hommeril. "On est un peu sa dernière chance et lui-même, le Premier ministre, est un peu notre dernière chance à nous".
- Le Medef aussi -
Sébastien Lecornu recevra ensuite les organisations patronales à 14H30.
Le patron du Medef, Patrick Martin, dénonce les "théories dangereuses pour nos entreprises" qui alimentent le débat, comme la taxe Zucman. Il a annoncé mardi un "énorme meeting" dans les prochains jours.
Côté syndicats, la liste des exigences syndicales est longue: abandon du recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans, du doublement des franchises médicales, du gel des prestations, d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage, mais aussi "conditionnalité sociale et environnementale des aides publiques aux entreprises privées"... La suspension - a minima - de la réforme des retraites de 2023 y occupe une place centrale.
"Nous voulons l'abrogation de cette réforme puisque c'est la source de tous les problèmes", résume Sophie Binet.
Chez Solidaires, on assume aussi de "mettre la barre haut" pour cette rencontre avec le Premier ministre. Sur les retraites, "des mesurettes sur la pénibilité ou le droit de femmes, même si elles sont aussi nécessaires, ne seront pas à même de calmer le jeu", prévient l'une des deux co-déléguées générales, Murielle Guilbert.
Face à eux, le Premier ministre n'a que peu laissé filtrer ses intentions. Mardi, il a reçu, pour la troisième fois, les partis de son "socle commun" du centre et de la droite, qu'il veut mettre d'accord avant de tenter un compromis avec le PS.
Parviendra-t-il à éviter un embrasement social alors que les dates de manifestations fleurissent déjà ? Jeudi, des organisations de jeunesse appellent à se mobiliser "dans la continuité" des 10 et 18 septembre et contre le manque de moyens des universités. Vendredi, les agriculteurs de la FNSEA seront dans la rue pour dénoncer notamment l'accord avec les pays du Mercosur.
- "Gestes forts" -
La CFDT "attend des ruptures sur le contenu, les objectifs, le cadre", souligne son numéro 2, Yvan Ricordeau. "Mais là-dessus, on n'a rien" depuis son arrivée.
Comme "les négociations avec les différents partis politiques pour une coalition ou plutôt une coalition de non-censure" continuent, Cyril Chabanier de la CFTC ne s'attend pas à des réponses dès mercredi.
Il espère toutefois des "gestes d'ouverture forts", telle que la non-application de l'année blanche "a minima" aux retraités et aux salariés les plus modestes ou l'annulation de la lettre de cadrage sur l'assurance chômage.
De la CGT à la CFTC, on souligne l'ampleur de la colère qui s'est exprimée dans la rue le 18 septembre.
A l'issue de la rencontre, l'intersyndicale se réunira pour décider de la suite. Marylise Léon, la cheffe de file de la CFDT, sera aussi l'invitée du 20H de France 2.