Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Les sanctions de l'ONU contre l'Iran ont été rétablies samedi soir après l'échec de négociations sur son programme nucléaire avec les Occidentaux, qui ont toutefois immédiatement appelé à reprendre le chemin de la diplomatie.
Taille du texte:
Après le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, de lourdes sanctions, allant d'un embargo sur les armes à des mesures économiques, sont à nouveau en vigueur depuis samedi 20H00 heure de New York (dimanche 00H00 GMT), dix ans après leur levée.
Mais Européens et Américains ont immédiatement assuré que cela ne marquait pas la fin de la diplomatie.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a appelé Téhéran à "accepter des discussions directes, en toute bonne foi", tout en demandant à tous les Etats d'appliquer "immédiatement" les sanctions pour faire "pression" sur l'Iran.
Les ministres Affaires étrangères britannique, français et allemand ont eux assuré dans un communiqué commun qu'ils continueraient à chercher "une nouvelle solution diplomatique garantissant que l'Iran ne se dote jamais de l'arme nucléaire".
En attendant, ils ont appelé Téhéran "à s'abstenir de toute action escalatoire".
Téhéran se défend d'avoir de telles ambitions sur le plan militaire mais insiste sur son droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour produire de l'électricité.
L'accord sur le nucléaire (JCPOA) conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances plafonnait ce taux à 3,67%.
D'après l'AIEA, l'Iran dispose d'environ 440 kilos d'uranium enrichi à 60%, un stock qui, s'il était enrichi jusqu'au niveau de 90%, permettrait au pays de se doter de huit à dix bombes nucléaires, selon des experts européens.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé samedi que les Etats-Unis avaient exigé de l'Iran de lui remettre "tout" son uranium enrichi en échange d'une prolongation pour trois mois d'une suspension des sanctions, qualifiant cette requête d'"inacceptable".
"Ils veulent que nous leur cédions tout notre uranium enrichi", a déclaré à la télévision d'Etat M. Pezeshkian. "Dans quelques mois, ils auront une nouvelle exigence", a ajouté le président iranien.
- Crainte d'une nouvelle guerre -
Le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, groupe de pays appelés E3, ont déclenché fin août le mécanisme du "snapback" qui permettait dans un délai de 30 jours de rétablir les sanctions levées en 2015 après l'accord sur le nucléaire iranien.
Avant même le rétablissement formel des sanctions, l'Iran a rappelé samedi "pour consultations" ses ambassadeurs dans les trois pays, selon la télévision d'Etat.
"La situation (économique) actuelle était déjà très difficile mais elle va empirer", redoute Dariush, qui préfère taire son patronyme.
"L'impact du retour des sanctions est déjà évident: le taux de change (du dollar face à la monnaie nationale, le rial) augmente, et cela entraîne une hausse des prix" des biens de consommation, déclare à l'AFP cet ingénieur de 50 ans.
Samedi, un dollar s'échangeait au marché noir contre environ 1,12 million de rials, un niveau record, selon plusieurs sites de suivi des changes. Un journaliste de l'AFP a constaté une affluence inhabituelle au Grand bazar de Téhéran dans les bijouteries pour acheter de l'or, valeur refuge.
"La plupart des gens craignent une nouvelle guerre à cause du snapback", ajoute Dariush, en allusion aux frappes israéliennes et américaines en juin durant 12 jours contre l'Iran.
- "Gestes concrets" -
Des réunions au plus haut niveau se sont multipliées toute la semaine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York pour tenter de trouver une solution diplomatique.
Mais le trio européen a jugé que Téhéran n'avait pas de "gestes concrets" pour répondre à ses trois conditions: reprise des négociations avec les Etats-Unis; accès des inspecteurs de l'AIEA sur les sites nucléaires sensibles de Natanz, Fordo et Ispahan, bombardés en juin par Israël et les Etats-Unis; processus pour sécuriser le stock d'uranium enrichi.
La Russie et la Chine ont proposé, sans succès, vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU de prolonger de six mois le JCPOA qui expire le 18 octobre, afin de donner plus de chances à la diplomatie.
Dans ce contexte, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé samedi les Occidentaux de "saboter" la diplomatie, répétant que pour Moscou, le rétablissement des sanctions est "légalement invalide" et que la décision "ne peut pas être appliquée".
En 2015, France, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, Russie et Chine avaient conclu avec Téhéran un accord, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée des sanctions.
Les Etats-Unis, sous le premier mandat du président Donald Trump, ont décidé en 2018 de s'en retirer et de rétablir leurs propres sanctions.
L'Iran s'est ensuite affranchi de certains engagements, notamment sur l'enrichissement d'uranium.
"L'Iran n'a jamais cherché et ne cherchera jamais à fabriquer une bombe atomique", a affirmé cette semaine à l'ONU le président iranien.