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Pendant que des tirs de gaz lacrymogène résonnent à Antananarivo, des rassemblements de la jeunesse malgache dans plusieurs villes du pays réclament mercredi le départ du président Andry Rajoelina, après déjà une semaine de manifestations et un appel désormais à la grève générale.
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Dans la grande ville d'Antsiranana, une foule de plusieurs milliers de personnes a défilé en appelant au départ du président, a confirmé à l'AFP une source locale dans le nord de Madagascar. Un rassemblement de centaines de personnes est également en cours à Toliara (sud).
Dans l'après-midi, le centre d'Antananarivo était bouclé par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des groupes épars, a constaté une équipe de l'AFP. Mais la vie suivait son cours normal dans le reste de la capitale.
- L'Eglise appelée à la rescousse -
L'opposition, d'abord timide, s'est joint mercredi à la dynamique via une rare prise de position de la plateforme Firaisankina.
Le principal opposant malgache Siteny Randrianasoloniaiko, notamment, et l'ancien président Marc Ravalomanana, parti après la contestation populaire de 2009, font partie des signataires.
Cinq des principales organisations de la société civile ont appelé "l'Eglise" à "conduire le processus de concertation", dans un communiqué commun, publié après un message du pape Léon XIV mercredi.
Le souverain pontife s'est dit "attristé par les nouvelles de Madagascar", île pauvre de l'océan Indien, et a appelé à la "promotion de la justice et du bien commun".
Ancien maire d'Antananarivo et magnat des médias, Andry Rajoelina, 51 ans, a été installé une première fois au pouvoir de 2009 à 2014 par les militaires après un soulèvement populaire. Il s'est mis en retrait quatre ans sous la pression internationale puis s'est fait élire en 2018 et réélire en 2023 lors d'un scrutin contesté.
Le renvoi lundi de son gouvernement ne "suffit pas", balayait mardi auprès de l'AFPTV un porte-parole du mouvement à l'université d'Antananarivo préférant conserver l'anonymat par peur de représailles.
"Nous demandons la démission du président", a-t-il clamé, visage dissimulé par un masque chirurgical.
"Il est au pouvoir depuis 16 ans, mais rien n'a changé, les conditions de vie des Malgaches se dégradent et empirent de jour en jour. Notre avenir s'assombrit", critiquait mardi un autre manifestant, coupe de cheveux et chemise soignées mais lui aussi masqué.
Les revendications se sont encore étendues : la Gen Z demande dans un message sur les réseaux sociaux la dissolution du Sénat, de la Haute cour constitutionnelle et de la commission électorale ainsi qu'un procès contre l'homme d'affaires Mamy Ravatomanga, principal soutien financier d'Andry Rajoelina.
Reprenant le drapeau pirate tiré du manga "One Piece" vu lors des contestations en Indonésie ou au Népal et baptisé en référence à la génération née avec l'an 2000, le mouvement Gen Z est très organisé sur les réseaux sociaux et a embrasé le pays au-delà de la capitale.
Le mouvement appelle la fonction publique à "se joindre à la grève générale". Le principal syndicat des inspecteurs du travail ainsi que de la société nationale de distribution d'eau et d'électricité (Jirama) ont annoncé se mettre en grève.
Les coupures incessantes d'eau et d'électricité, causées selon les manifestants par une mauvaise gestion du pouvoir, sont à l'origine du ras-le-bol et de la première manifestation le jeudi 25 septembre, quand des pillages généralisés ont été menés ensuite par "des gangs sans lien avec les manifestants", selon l'ONU.
Malgré ses immenses ressources naturelles, cette ancienne colonie française devenue indépendante en 1960 figure encore parmi les pays les plus démunis au monde. En 2022, près de 75% de sa population vivait sous le seuil de pauvreté selon la Banque mondiale. Par ailleurs, l'organisation Transparency International le place au 140e rang sur 180 dans son indice de perception de la corruption.