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Plus clairsemés qu'il y a quinze jours, les premiers cortèges se sont élancés jeudi à l'appel de l'intersyndicale, qui espère décrocher in extremis des mesures de "justice sociale" du Premier ministre, dont le discours de politique générale est attendu dans les prochains jours après d'ultimes arbitrages.
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"Les sacrifices pour le monde du travail, c'est fini", insiste la numéro un de la CGT Sophie Binet sur BFMTV/RMC. "Ça fait huit ans qu'on passe à la caisse, on n'en peut plus!"
Les premières remontées confirment cette tendance. Ainsi, dans l'Education nationale, le taux de grévistes est de 6,95% chez les enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) et de 6,13% pour ceux du second degré (collèges et lycées), selon le ministère. Le 18 septembre, le ministère avait décompté 17,06% d'enseignants grévistes. Sept lycées ont été complètement bloqués, selon le ministère.
- "Révoltée" -
Transports, éducation, aérien ... La grève est globalement moins suivie, selon les premières remontées, pour cette deuxième journée convoquée par l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires).
Ainsi, la circulation des TGV et de la quasi-totalité du réseau RATP est "normale", selon le ministère des Transports, qui table sur "quelques perturbations" dans les "TER, RER et Transilien et Intercités".
Côté étudiants, des blocages et débrayages ont eu lieu dans quelque universités: un campus de l'université de Lille a été fermé après un blocage dans la matinée par une soixantaine d’étudiants et de personnels syndiqués, selon Solidaires Etudiant.e.s.
A Montpellier, les policiers sont intervenus à l’université Paul Valéry, dès 6HOO, pour empêcher la tentative de blocage, a indiqué la préfecture de l'Hérault.
Un bref blocage à l'aube a également eu lieu chez Michelin, près de Valenciennes, puis chez Stellantis Hordain, avant d'être levés sans interpellation ni perturbation de la circulation, a annoncé la préfecture du Nord.
Gilbert Payan, retraité marseillais de 69 ans, n'a lui pas digéré "la question de la loi sur l'âge de départ à la retraite" qui a été portée à 64 ans en 2023, "sans compter notre pouvoir d'achat et les salaires en berne".
- Intersyndicale, lundi ou mardi -
A Paris, où la tour Eiffel a été fermée à la suite d'un vote des salariés, le cortège s'élancera à 14H00 depuis la place d'Italie vers la place Vauban, après un point presse de l'ensemble des responsables syndicaux, unis pour l'abandon entre autres, du "recul de l'âge légal de départ" à la retraite à 64 ans.
Jeudi matin, l'entourage de Sébastien Lecornu a fait savoir à l'AFP qu'il étudiait plusieurs pistes de baisses de prélèvements en faveur des salariés.
La veille, le Premier ministre avait assuré les leaders syndicaux, dans un nouveau courrier, que le prochain budget de la Sécurité sociale reprendrait "certaines mesures issues du +conclave+ sur les retraites, notamment celle relative à l'amélioration de la retraite des femmes". Les syndicats eux, restent sur leur faim.
"Il n'y a pas de mesure sur la question du pouvoir d'achat, pas de mesure sur la conditionnalité des aides aux entreprises, rien sur la taxe sur les plus riches", a déploré Yvan Ricordeau, numéro deux de la CFDT, interrogé par l'AFP.
Le Premier ministre "ne répond à aucune de nos exigences", abonde Sophie Binet, qui maintient, comme FO, la demande d'abrogation de la réforme des retraites de 2023.
L'intersyndicale attendra néanmoins la semaine prochaine, lundi ou mardi, pour se réunir et décider de la suite du mouvement, ont assuré plusieurs responsables à l'AFP.
"On prendra nos décisions en fonction de [l]a copie" de Sébastien Lecornu, assure Sophie Binet.
"C'est évident qu'on va aussi un peu attendre le discours" de politique générale du Premier ministre pressenti pour mardi, abonde le président de la CFTC Cyril Chabanier sur France 2.