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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé mercredi en Suède une lettre d'intention pour l'achat de jusqu'à 150 avions de chasse Gripen, lors d'une tournée européenne visant à obtenir plus d'aide face à Moscou qui continue de bombarder le pays.
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Sur le plan diplomatique et alors que les négociations semblent dans l'impasse pour mettre fin au conflit, Moscou a assuré mercredi que le sommet entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump était toujours d'actualité.
M. Zelensky se rend en Europe juste après une attaque ayant touché une école maternelle à Kharkiv (nord-est), faisant un mort, sept blessés, et semant la terreur parmi les enfants. Six personnes ont par ailleurs été tuées par une vague de frappes russes nocturnes sur le secteur énergétique ukrainien.
Le président ukrainien a rencontré en fin de matinée à Oslo le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre. Il s'est ensuite rendu en Suède avec le Premier ministre Ulf Kristersson dans la ville de Linköping, siège du groupe de défense Saab, qui produit l'avion de chasse Gripen.
M. Zelensky a signé une lettre d'intention avec pour objectif l'achat par Kiev de 100 à 150 avions de chasse Gripen du dernier modèle afin de "constituer une nouvelle armée de l'air ukrainienne puissante", a annoncé M. Kristersson.
Il sera ensuite jeudi au sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres espèrent se mettre d'accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine, puis à Londres, où se tient vendredi une réunion de la "coalition des volontaires".
Cette tournée des alliés européens intervient après une visite infructueuse de M. Zelensky la semaine dernière à Washington, où il a échoué à convaincre Donald Trump de fournir à son pays des missiles de croisière Tomahawk.
- "Bon compromis" -
M. Trump a semblé fermer la porte à une livraison de Tomahawk après une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine, lors de laquelle les deux hommes avaient convenus de se rencontrer prochainement à Budapest, en Hongrie.
Malgré un apparent report sine die de ce sommet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a assuré mercredi que les préparatifs "se poursuivent".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui répété que "les délais n'ont pas été fixés". "Tout cela est à venir, mais cela nécessite une préparation minutieuse", a-t-il déclaré.
Selon des médias américains, le blocage porte surtout sur la question des territoires que Moscou demande à Kiev de céder. Mercredi, M. Zelensky a estimé que la proposition de Donald Trump de discuter avec la Russie sur la base de la ligne de front actuelle était "un bon compromis".
En attendant, en Ukraine, les frappes russes se sont poursuivies au cours de la nuit, touchant une dizaine de régions et faisant au moins six morts et une trentaine de blessés, dont des enfants.
A Kharkiv, la deuxième ville du pays, une école maternelle a été touchée, et il y a au moins un mort et sept blessés, a annoncé sur Telegram son maire Igor Terekhov.
Un journaliste de l'AFP a vu des pompiers et secouristes s'affairer près du bâtiment touché, au toit éventré dont s'échappait de la fumée grise.
- "Très peur" -
"Les enfants avaient très peur (...) Certains avaient des coupures, d'autres avaient autre chose. Bien sûr, il y a eu des crises d'hystérie", a raconté Ksenia Kalmykova, mère de 44 ans.
Pavlo Filipenko, commandant d'un bataillon de volontaires qui combat dans cette région, se trouvait dans une voiture à proximité au moment de l'impact. "Je ne sais pas comment j'ai survécu. Le Seigneur m'a protégé", a dit cet homme de 45 ans.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré un total de 405 drones et 28 missiles, dont respectivement 333 et 16 ont été abattus.
Après les bombardements de la nuit, le ministère ukrainien de l'Energie a annoncé des coupures d'urgence dans "la plupart des régions".
Dans la nuit, les journalistes de l'AFP à Kiev ont entendu une dizaine d'explosions et vu une colonne de fumée s'élevant au-dessus de la capitale.
"Il y a eu un bruit (de drone) qui s'est soudainement accéléré, suivi d'un boum. Je me suis levée d'un bond (...) les fenêtres ont volé en éclats", a raconté à l'AFP une habitante, Mariana Gortchenko, technicienne dentaire de 41 ans.
L'armée ukrainienne vise de son côté régulièrement des raffineries de pétrole et des conduites d'hydrocarbures en Russie, une stratégie qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l'été.
Mercredi, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir neutralisé 33 drones ukrainiens au cours de la nuit et 13 autres dans la matinée.