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Emmanuel Macron a plaidé vendredi à Mexico pour un renforcement des relations économiques entre la France et le Mexique, et a prôné une lutte contre les narcotrafriquants qui respecte la "souveraineté" des Etats, semblant critiquer les frappes menées par les Etats-Unis de Donald Trump.
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Arrivé dans la nuit du Brésil en clôture d'une mini-tournée en Amérique latine, le président français a été interrogé, au côté de son homologue mexicaine Claudia Sheinbaum, sur la campagne de frappes américaines contre des narcotrafiquants présumés, notamment dans les Caraïbes, et sur des informations de presse sur d'éventuels projets d'opérations au Mexique.
"Je ne ferai pas de politique fiction. Je dis simplement que la France est attachée à la souveraineté de tout Etat, que la lutte contre les narcotrafiquants est une cause qui nous lie tous", a-t-il répondu lors d'une conférence de presse au palais national, après un accueil en grande pompe.
Il a souligné en avoir discuté avec son homologue de gauche, affirmant que ce fléau devait se régler "par la coopération entre des Etats souverains et le respect de la souveraineté de chacun".
A Mexico, sa priorité était toutefois de "renforcer la relation économique et donner encore plus de visibilité aux investisseurs des deux côtés".
Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.
Alors que le dernier déplacement sur place d'un président français, François Hollande, remontait à 2014, il évoqué une nouvelle "impulsion" à ces relations qui fêteront en 2026 leur bicentenaire. Il a invité son homologue en France pour cet anniversaire.
"La France aime le Mexique", a assuré Emmanuel Macron, évoquant des valeurs communes notamment en défense d'un "ordre mondial fondé sur le respect du droit international, du multilatéralisme" et de la lutte contre les "dérèglements climatiques", au lendemain de sa participation à un sommet de la COP30 à Belem, en Amazonie brésilienne.
- "Codex" exposé -
Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum avait clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd'hui en France.
"Ces +codex" sont fondamentaux pour la relation entre l'Europe et le Mexique", a-t-elle redit vendredi.
"Ils représentent la mémoire vivante du Mexique, de notre histoire, la voix écrite de nos ancêtres et la racine profonde de notre identité", a-t-elle ajouté.
Emmanuel Macron a annoncé que le "Codex Azcatitlan, conservé à la Bibliothèque nationale de France, sera présenté au Mexique l'an prochain dans le cadre d'une exposition croisée entre nos deux pays à l'occasion des cérémonies du bicentenaire".
Un groupe de travail franco-mexicain va continuer à se pencher sur cette question, mais à ce stade une restitution n'a pas été évoquée côté français.
L'autre document réclamé par Mexico est le "Codex Borbonicus", conservé au palais Bourbon, qui abrite l'Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres.