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La signature de l'accord commercial entre l'Union européenne et des pays du Mercosur a été reportée en janvier, a annoncé jeudi Ursula von der Leyen aux 27 Etats membres, au moment où les agriculteurs faisaient entendre leur colère à Bruxelles.
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Ce délai offre un répit de courte durée à la France, qui ne cesse de marteler que l'accord n'est pas acceptable en l'état.
Mais ce report n'est "pas suffisant" pour la FNSEA, le premier syndicat agricole français, qui a appelé ses adhérents à rester mobilisés, car "le Mercosur, c'est toujours NON!".
Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange permettrait notamment à l'UE d'exporter davantage de voitures, machines, vins et spiritueux en Argentine, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay.
Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées.
- "Interminable partie de bras de fer" -
Ce délai supplémentaire est un revers pour la Commission européenne, l'Allemagne et l'Espagne qui poussaient pour une signature dans les prochains jours.
Ce ne sera pas "réglé cette année, mais il semble désormais presque certain que cela va se faire", nuance une source gouvernementale allemande, qui vise une signature "mi-janvier".
La puissante fédération allemande de l'industrie chimique et pharmaceutique (VCI) a quant à elle fait part de sa "frustration" face à une "interminable partie de bras de fer".
La présidente de la Commission européenne espérait parapher ce traité de libre-échange samedi, lors du sommet du Mercosur au Brésil.
Mais Ursula von der Leyen avait besoin au préalable de l'aval d'une majorité qualifiée d'Etats membres à Bruxelles, dont l'ont privée la France et l'Italie notamment.
"Le compte n'y est pas pour signer cet accord", avait ainsi répété Emmanuel Macron jeudi matin.
- Lacrymogènes et vitres brisées -
En marge de ce sommet européen entre chefs d'Etat et de gouvernement jeudi à Bruxelles, des milliers d'agriculteurs sont venus faire entendre leur colère.
Avec pneus en feu, jets de pommes de terre et de projectiles auxquels ont répondu des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogènes de la police. La situation a été particulièrement tendue autour des institutions européennes, protégées par un important dispositif policier.
Selon la police belge, 7.300 personnes, avec une cinquantaine de tracteurs, ont pris part à la manifestation autorisée, principalement dans le calme.
Mais 950 tracteurs supplémentaires s'étaient massés dans le quartier européen, engorgeant plusieurs rues.
Dès la matinée, la police a usé de canons à eau pour disperser certains manifestants. Des feux de pneus ou de poubelles ont émaillé la manifestation.
Des personnes masquées ont brisé en outre plusieurs vitres d'un bâtiment du Parlement, a constaté l'AFP.
Mercosur, taxes sur les engrais, réforme de la Politique agricole commune (PAC): les sujets de mécontentement sont nombreux, ont rappelé plusieurs manifestants.
Le Mercosur? "C'est de la concurrence déloyale, ils vont importer des produits, traités avec des choses que nous, on n'a pas le droit d'utiliser. (...) On nous ramène des poulets de merde", fustigeait la Française Florence Pellissier, 47 ans, agricultrice de grande culture (betterave, maïs, colza) en Seine-et-Marne près de Paris.
"On a l'impression qu'aujourd'hui, Ursula (von der Leyen) veut passer en force, elle veut imposer sa loi", a aussi dénoncé Maxime Mabille, producteur laitier belge.
La Copa-Cogeca, principal lobby agricole européen, a revendiqué 10.000 manifestants venus de plusieurs pays, notamment de nombreux Français.
"Notre fin = votre faim", résumait un slogan peint sur un cercueil noir.
De nombreux agriculteurs européens reprochent aux pays du Mercosur de ne pas respecter les réglementations environnementales et sociales auxquelles eux-mêmes sont soumis.
Ces inquiétudes s'ajoutent à celles sur la réforme des subventions de la PAC, que la Commission européenne est accusée de vouloir "diluer" dans le budget européen.
Pour les agriculteurs français, la gestion par le gouvernement Lecornu de l'épizootie de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) vient encore amplifier le mécontentement.