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Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont conclu lundi un "nouveau partenariat stratégique" pour resserrer les liens, en particulier dans la défense, lors d'un sommet inédit depuis le Brexit il y a cinq ans.
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Ce sommet "marque une nouvelle ère dans nos relations", a déclaré le Premier ministre Keir Starmer en ouvrant le sommet avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa.
Après des mois de négociations, Européens et Britanniques ont notamment conclu un partenariat sur la défense et la sécurité, trouvé un compromis pour assouplir certaines barrières commerciales et prolongé un accord sur la pêche.
En revanche, les négociations n'ont pas complètement abouti sur la mobilité des jeunes.
Le dirigeant travailliste a salué un "nouveau partenariat stratégique adapté à notre époque, qui apportera des avantages réels et tangibles en matière de sécurité, d'immigration clandestine, de prix de l'énergie, d'agroalimentaire, de commerce et autres".
"Nous tournons une page et ouvrons un nouveau chapitre, qui est si important en ces temps où nous voyons monter les tensions géopolitiques", a affirmé de son côté la cheffe de l'exécutif européen, insistant sur le fait que le Royaume-Uni et l'UE "partagent les mêmes valeurs".
Depuis, la guerre déclenchée par la Russie contre Ukraine et le risque d'un désengagement américain du continent européen ont conforté Londres et Bruxelles dans leur volonté de rapprochement dans la défense.
- Normes phytosanitaires -
Dans le cadre du nouveau partenariat sur la défense et la sécurité, le Royaume-Uni pourra participer à des réunions ministérielles de l'UE et rejoindre certaines missions militaires européennes.
Il ouvre également la voie à l'accès des entreprises britanniques au futur programme européen doté de 150 milliards d'euros visant à développer la base industrielle de défense au sein de l'UE. La participation à ce programme exigera toutefois un autre accord, dans un second temps, ainsi qu'une contribution financière britannique.
Les tractations se sont poursuivies jusqu'à la dernière minute pour lever les derniers blocages, notamment sur le dossier épineux de la pêche, particulièrement sensible pour la France.
Finalement, Londres et les 27 ont acté la reconduction de l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques - qui devait expirer en 2026 - jusqu'en 2038.
En contrepartie, les Britanniques pourront exporter plus facilement leurs produits alimentaires vers le marché européen, grâce à un "alignement dynamique et rapide" du Royaume-Uni sur les règles sanitaires européennes.
La suppression des formalités administratives et douanières sur la "grande majorité" des produits animaux et végétaux, était une des priorités du gouvernement travailliste, alors que les exportations britanniques ont nettement reculé depuis le Brexit.
La Cour de justice de l'Union européenne sera l'autorité en dernier ressort, une concession susceptible de braquer un peu plus les défenseurs du Brexit.
Londres et Bruxelles se sont aussi entendus pour coopérer sur les quotas d'émission, permettant in fine aux entreprises britanniques d'échapper à la taxe carbone de l'UE.
Selon Downing Street, ces mesures économiques doivent apporter "près de 9 milliards de livres (10,7 milliards d'euros) à l'économie britannique d'ici 2040".
- "Capitulation" -
Les discussions doivent en revanche se poursuivre sur la mobilité des jeunes.
Les deux parties se sont engagées à avancer vers un programme de visas permettant aux jeunes européens d'étudier ou travailler au Royaume-Uni et vice-versa.
De même, Bruxelles et Londres se sont mis d'accord pour discuter d'un éventuel retour du Royaume-Uni au sein du programme d'échange étudiant européen Erasmus.
Le sujet est sensible côté britannique, avec la montée en puissance du parti europhobe et anti-immigration Reform UK dirigé par l'ex-champion du Brexit Nigel Farage.
"Aucune ligne rouge n'a été franchie" de part et d'autre, a fait valoir une source diplomatique européenne.
Ces dernières semaines, Keir Starmer avait répété ses conditions : pas question de revenir dans le marché commun ni dans l'union douanière, pas question de rétablir la libre circulation.
Lundi, le vice-président de Reform UK Richard Tice a toutefois accusé le gouvernement d'avoir "capitulé" devant l'UE.
"Nous redevenons soumis aux règles de Bruxelles", a aussi dénoncé la cheffe de l'opposition conservatrice Kemi Badenoch.