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L'Autriche observe mercredi un deuil national et une minute de silence au lendemain de la mort de dix personnes dans un lycée de Graz, tuées par balles par un ancien élève qui s'est ensuite suicidé, un drame sans précédent dans le pays.
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Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place mardi, a déploré "une tragédie nationale". "C'est un jour sombre", a-t-il dit devant la presse en annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence doit être observée dans tout le pays mercredi à 10H00 (08H00 GMT).
Parmi les dix personnes tuées figure un élève français de 17 ans, a indiqué son père à l'AFP. Les autorités ont par ailleurs fait état de 11 blessés.
L'auteur présumé a agi seul et s'est donné la mort dans les toilettes après son crime, selon la police, qui s'est refusée à toute spéculation sur le déroulé des événements.
Dans la soirée, la police a indiqué à la télévision ORF avoir retrouvé une lettre d'adieu adressée à ses parents lors d'une perquisition à son domicile, mais ajouté qu'elle n'offrait aucun indice sur son mobile.
Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant environ 400 jeunes de 14 à 18 ans, mais n'avait pas terminé son cursus.
Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués après les premiers appels signalant des cris et des coups de feu vers 10H00 (08H00 GMT). Une cellule de crise a pris les élèves en charge.
- "Du jamais-vu" -
Interrogée par l'AFP, une riveraine américaine, mère de deux enfants scolarisés à proximité, s'est dite "choquée". "Dans mon pays d'origine, on sait que cela arrive plus souvent, mais que cela se produise ici, c'est du jamais-vu".
"Graz est une ville sûre", selon Roman Klug, un artiste de 55 ans, qui "habite à deux pas". Et l'école "est connue pour son ouverture et sa diversité", a-t-il rappelé.
Devant l'établissement niché dans un cadre verdoyant ont été déposés quelques bouquets de roses et des bougies, des magasins préférant baisser le rideau par sécurité.
Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Volodymyr Zelensky en Ukraine... face à l'épreuve, de nombreux dirigeants européens ont fait part de leur émotion.
"Les nouvelles de Graz me touchent au cœur", a souligné sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le président français Emmanuel Macron a lui aussi fait part de sa "vive émotion" et adressé "aux proches des victimes" comme "au peuple autrichien" toute "la solidarité de la France".
"Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil", a commenté pour sa part le chancelier allemand Friedrich Merz après cette "horrible" attaque.
- Précédents en Europe -
Loin des drames de ce genre qui frappent régulièrement d'autres pays occidentaux, l'Autriche, pays de 9,2 millions d'habitants, n'a pas l'habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d'après l'Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).
Mais ces dernières années, l'Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire ne relevant pas d'actes de terrorisme.
En février, un tireur avait tué dix personnes dans un centre de formation pour adultes d'Örebro, dans le centre de la Suède, avant de se suicider.
En France, une assistante d'éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion.
La Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a été touchée fin 2023, quand un étudiant a tué 14 personnes.
En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d'une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de 13 ans.
"La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d'entre nous", a réagi son président Aleksandar Vucic.