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Arrivé dimanche après-midi en bateau depuis Monaco, Emmanuel Macron attend les dirigeants de la planète à Nice pour un dîner d'Etat à la veille d'une conférence de l'Onu sur les océans qu'il entend transformer en sommet de "mobilisation".
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"Nous avons le devoir de nous mobiliser parce que la science est claire et que les faits sont là", a déclaré le président français à la mi-journée à Monaco, en clôture d'un forum de deux jours sur l'économie bleue.
"La planète ne peut plus supporter des promesses non tenues", a prévenu le président brésilien Luiz Ignacio Lula da Silva dans la principauté.
Après avoir échangé à bord du Thalassa avec des chercheurs américains qui souhaitent poursuivre leur travail en France compte tenu de la politique du président américain Donald Trump, M. Macron est arrivé vers 17H15 au port de Nice.
C'est là qu'il accueillera lundi matin une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement pour la troisième conférence de l'Onu sur les océans (Unoc3). Jusqu'à 5.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour la sécurité.
Au côté du président costaricain Rodrigo Chavez Roblez, co-hôte du sommet, M. Macron va recevoir en fin d'après-midi les recommandations des plus de 2.000 chercheurs, qui ont demandé cette semaine à Nice à être écoutés et soutenus.
Il entendra aussi les conclusions du forum financier monégasque, qui visait à donner un nouvel élan à une exploitation durable de l'océan, et de la coalition des villes côtières lancée samedi sous l'égide de l'Onu.
- Chalutage de fond -
La journée se terminera par un dîner avec les chefs d'Etat et de gouvernement au Negresco, l'hôtel à la coupole rose emblématique de la promenade des Anglais, mettant à l'honneur légumes de saison et poissons de la Méditerranée.
Comme aux négociations climatiques, les Etats-Unis, premier domaine maritime au monde, n'ont pas prévu d'envoyer de délégation. Fin avril, Donald Trump a même provoqué de vives inquiétudes en décidant unilatéralement d'ouvrir l'extraction minière dans des eaux internationales du Pacifique.
Pour mieux sauvegarder les écosystèmes, un effort est attendu sur les aires marines protégées (AMP). Des annonces de plusieurs pays lundi devraient leur faire dépasser les 10% de la surface des mers, contre actuellement 8,4% mais encore loin de l'objectif de 30% en 2030.
Le niveau de protection fait aussi débat. Mis sous pression par les ONG, M. Macron a annoncé samedi une limitation du chalutage de fond dans certaines AMP. Et le Royaume-Uni doit annoncer lundi son intention d'étendre l'interdiction du chalutage de fond à plus de la moitié des aires marines protégées d'Angleterre.
Dans de nombreux domaines, "l'action ne progresse pas à la vitesse ou à l'échelle requise", reconnaissent les Etats dans le projet de déclaration finale de la conférence, négociée depuis des mois.
- "Il y a de l'argent" -
Exploitation minière des fonds marins, traité international sur la pollution plastique et régulation de la surpêche et de la pêche illégale seront à la table des discussions.
La France a dû revoir ses ambitions à la baisse pour cette première conférence onusienne dans l'Hexagone depuis la COP21 en 2015. Ainsi, la barre des 60 ratifications nécessaires pour l'entrée en vigueur du traité de la haute mer de 2023 ne sera pas atteinte à Nice.
Les échanges devraient également porter sur un moratoire sur l'exploitation minière des fonds marins -- actuellement soutenu par 33 pays--, sur le futur traité contre la pollution plastique et sur la ratification d'accords concernant la lutte contre la pêche illégale et la surpêche.
Si le sommet de Nice "n'est pas à proprement parler une conférence de mobilisation de fonds", selon l'Elysée, le Costa Rica a dit espérer 100 milliards de dollars de nouveaux financements pour le développement durable de l'océan.
La protection des océans, qui couvrent 70,8% du globe, est le moins bien financé des 17 objectifs de développement durable de l'Onu.
"Nous avons créé cette sorte de mythe selon lequel les gouvernements n'ont pas d'argent pour la conservation des océans", a critiqué Brian O'Donnell, directeur de Campaign for Nature, ONG qui milite pour la protection des océans. "Il y a de l'argent. Il n'y a pas de volonté politique".