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La France continue de suffoquer avec 14 départements du sud-ouest et du centre-est en vigilance rouge canicule mardi, une vague de chaleur exceptionnelle, même pour un mois d'août, qui pousse les autorités à multiplier les mesures de précaution.
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Le Rhône, l'Isère, la Drôme et l'Ardèche rejoignent à midi les 10 départements du sud-ouest déjà placés en alerte maximale depuis lundi. A 6H00, la Charente et la Charente-Maritime sont repassées en vigilance orange, comme les deux tiers du pays.
A Lyon, le mercure a franchi la barre des 30°C dès 10H00. "C'est étouffant, il n'y a pas d'air, que du béton", constate Andréa 21 ans, qui démarche les piétons au profit d'une association. Canicule oblige, ses horaires ont été adaptés: "On arrête à 14H00. De toute manière après, il n'y a plus personne dans les rues."
Au lendemain d'une journée marquée par plusieurs records de températures (41,6°C à Bordeaux, 41,4°C à Bergerac...), le thermomètre devrait monter jusqu'à 42°C en Ardèche et 40°C sur le littoral atlantique.
"Fait déjà trop chaud", constate Alain Bichot, 34 ans, attablé de bon matin en terrasse à Dijon, en vigilance orange. "Je préfère encore aller au bureau. Au moins, il y a la clim'", dit-il dans un sourire.
La vigilance rouge sera levée mercredi sur les départements du sud-ouest, sauf l'Aude, à 6H00, mais sera maintenu sur la vallée du Rhône jusqu'à minuit, selon Météo-France.
- Malaises -
Alors que l'épisode devrait se prolonger, "il va y avoir une augmentation des malaises et d'autres raisons liées directement ou indirectement à la chaleur", a prévenu mardi le secrétaire général de l'Association des médecins urgentistes de France, Franck Becker, sur RTL.
Lors de la première canicule en juin, qui a duré 16 jours, Santé Publique France a relevé 480 décès "en excès" par rapport à la normale en France.
Malgré ses 86 ans, Régine Blachère assure bien supporter la chaleur. "Mais je ne suis pas idiote, je ne sors pas à 40°C, je ne cherche pas le drame", explique-t-elle en attendant l'ouverture d'un magasin dans une rue lyonnaise.
Face aux risques, les autorités multiplient les mesures préventives: la préfète du Rhône a suspendu les chantiers extérieurs et interdit toute manifestation publique dehors ou dans des établissements non climatisés jusqu'en soirée.
Les municipalités ont aussi réagi: Lyon a instauré la gratuité de ses musées climatisés et autorise à dormir dans un des parcs de la ville, Bordeaux a ouvert un centre d'accueil aux sans-abri. "Pouvoir, sans pression, me reposer dans un lieu frais, c'est un bonheur", y confiait lundi William, un trentenaire à la rue depuis des mois.
- Monde dangereux -
"Des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles", explique à l'AFP Richard Allan, professeur à l'université britannique de Reading.
Les épisodes météorologiques extrêmes "continueront de s'aggraver progressivement jusqu'à ce que nous maîtrisions" ces émissions, ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de se "préparer à un monde plus dangereux".
D'ores et déjà, le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l'air et augmente le risque de feux de forêts, notamment sur la partie sud du pays.
Dans le vignoble bordelais, l'épisode caniculaire laisse craindre "une baisse de rendement", avant le début des vendanges, craint Laurence Rival, présidente de l'AOC Bergerac.
La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l'été 2025. Selon Météo-France, elle devrait durer "au moins jusqu'au weekend du 15 août" et pourrait même "sans doute" se prolonger jusqu'au 19 ou 20 août, ce qui fait que "l'épisode global pourrait durer de 12 à 14 jours".