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De nouvelles trombes de pluies empêchent lundi les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué près de 350 personnes dans le nord du Pakistan.
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Selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés sont toujours portés disparus. Mais depuis le début des opérations de sauvetage, la tâche des secouristes n'a fait que se compliquer.
Vendredi, une mauvaise météo a fait s'écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d'écoles et de services publics probablement pendant des mois.
Ce volontaire de 31 ans raconte comment "depuis des jours", il a, avec les autres, "sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés".
- "Terrorisés par la pluie" -
Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours.
Mais ce matin, "le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s'approcher", explique-t-il à l'AFP.
Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants.
"Même s'il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c'est comme ça que ça a commencé" dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner.
"Les enfants et les femmes courent s'abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d'échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer", rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.
Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s'intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur -- typique de la mousson d'été -- reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l'eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.
"Beaucoup d'animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles", affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame "de l'eau potable en urgence".
- "50% plus intense qu'en 2024" -
Mais acheminer l'aide sera compliqué, comme un haut responsable de l'Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa l'explique.
"Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d'être elles aussi emportées par les pluies" et "le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu'à jeudi".
La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu'ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d'eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.
Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin.
Selon les autorités, elle a tué depuis lors plus de 650 personnes, dont une centaine d'enfants, avec une "intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l'année dernière".
Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l'Inde.
Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n'ont fait que renforcer l'inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.
Le pays, l'un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.