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"Quand on est sortis, c'était l'hécatombe: arbres par terre, grues envolées, voitures écrasées." La tornade ne s'est déchaînée que quelques minutes lundi à Ermont (Val-d'Oise), mais y a tué un travailleur sur un chantier et laisse mardi une ville hébétée, soucieuse pour ses blessés graves.
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A 21 kilomètres au nord-est de Paris, Ermont (29.000 habitants) a été la plus affectée par l'épisode soudain de vents violents, qui a traversé une dizaine de communes du département du Val-d'Oise, lundi autour de 17H50.
"Vous voyez la résidence au toit arraché ? C'est la nôtre. La grue est tombée dessus. On a été évacués dès hier (lundi) soir", explique Nathanael, 45 ans. Sur le site désolé, de nombreux policiers étaient déployés mardi.
Employé d'une entreprise ferroviaire, l'habitant n'était pas rentré chez lui quand la mini-tornade d'une rare intensité a tout emporté, mais ses enfants l'ont filmée, dit-il: "Trois grues sont tombées comme ça, en quelques secondes, très très vite."
Ces grues disposées sur un chantier de reconstruction de l'Institut médico-éducatif (IME) du Clos-Fleuri se sont effondrées sur le bâtiment de l'IME et sur un immeuble d'habitation voisin, a confirmé mardi à l'AFP le procureur de Pontoise, Guirrec le Bras.
Un homme de 23 ans a été tué. Il était "l'un des employés de l'entreprise de construction privée qui intervenait sur le chantier" que la tornade a traversé, selon le magistrat.
Au moins neuf autres victimes sont recensées: quatre blessés "en urgence absolue", cinq "en urgence relative", selon un bilan communiqué dans la nuit par la préfecture.
Sur place, des agents de la police scientifique et technique inspectent et photographient, aidés de drones, avant le placement du site sous scellés.
Les enquêteurs devraient procéder à des auditions des responsables et personnels du chantier, tels les grutiers.
Habitant d'un pavillon, dans une petite rue perpendiculaire au chantier, allée du clos Barbier, Julien Demarquez, "dératiseur" de 46 ans, regarde des intervenants tronçonner des arbres arrachés et se sent chanceux de n'avoir que "quelques tuiles qui ont bougé" sur son toit.
"Ca a soufflé même pas cinq minutes, c'est passé de rien à un déchaînement, puis +re-rien+", raconte ce riverain. "Quand on est sortis, c'était l'hécatombe: arbres par terre, grues envolées, voitures écrasées".
- "J'ai cru que j'allais m'envoler" -
Retraitée de 67 ans, Melaz Tabti, balaie les débris de verre tombés sur le rebord de sa fenêtre. De son premier étage, elle a vue sur l'institut qui accueille des enfants en situation de polyhandicap, sur lequel la grue disloquée repose. "J'espère surtout que les blessés vont se remettre", dit-elle, les larmes aux yeux.
"Ca m'a secoué dans tous les sens", raconte de son côté à l'AFPTV Boubacar, refusant de donner d'autres éléments d'identité. Lui se trouvait dans sa voiture au moment du passage de la tornade. "J'ai cru que j'allais m'envoler avec le véhicule", ajoute l'agent de sûreté aéroportuaire.
Christiana, habitante d'Ermont dont le véhicule a été abîmé, raconte avoir été intriguée par le comportement de son chien qui s'est caché avant le début du phénomène climatique: "Je me suis mise à la fenêtre, j'ai vu le tourbillon, je me suis réfugiée sous ma table"...
Les agents de la SNCF dépêchés sur place ont constaté des dégâts importants sur les installations, notamment à cause de la chute d'arbres dans plusieurs secteurs de la ligne H et du RER C. La compagnie a estimé que les réparations sur le tronçon Ermont-Eaubonne – Pontoise pour les lignes C et H se prolongeraient jusqu'à 15H00.
Dans la nuit de lundi à mardi, 1.700 foyers restaient privés d'électricité, selon la préfecture, qui a demandé à Enedis de "rétablir le réseau dans les meilleurs délais".