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Dans les villages qui s'étalent au nord de la capitale du Sri Lanka, les inondations sont devenues une routine saisonnière. Alors c'est peu de dire que leurs habitants n'en reviennent pas de la violence de la crue du fleuve Kelani qui les a noyés ce weekend.
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"Je n'aurais jamais pensé que les inondations seraient si terribles", avoue Dinusha Sanjaya, 37 ans, dans le camp d'hébergement d'urgence installé par les autorités dans une école de Kolonnawa.
Dans la nuit de vendredi à samedi, il a fallu moins d'une heure pour que sa maison de deux étages proche des berges du Kaleni soit entièrement noyée.
Comme elle, des milliers d'habitations des bas-quartiers de Colombo ont été inondées par les précipitations hors-normes et les glissements de terrain qui ont accompagné le passage sur une partie de l'île du cyclone Ditwah.
Le dernier bilan lundi de l'agence en charge de la gestion des catastrophes faisait état dans l'ensemble du pays d'au moins 340 morts, près de 400 disparus et plus de 1,3 million de personnes sinistrées.
Ce désastre est d'ores et déjà considéré par les autorités comme le pire depuis le tsunami de 2004, qui s'était soldé par la mort de 31.000 personnes.
Comme son voisin Dinusha Sanjaya, Fatima Rushna, 48 ans, confesse avoir largement ignoré les alertes des autorités. Elle a pris la fuite lorsqu'elle s'est rendue compte samedi matin que l'eau avait atteint son lit.
"Nous n'avons pas eu le temps d'emporter quoi que ce soit", poursuit-elle, encore choquée, au côté de son mari Azmi, "juste les vêtements que nous portions".
- "Plus rien" -
"Nous avons traversé pas mal d'inondations, mais celle-là est encore pire qu'en 2016", se souvient C.V. Ariyaratne, 70 ans, qui a eu toutes les peines du monde à arracher son épouse qui souffre de scoliose, Emalin, 65 ans, à la montée des eaux.
Il y a neuf ans, les inondations avaient causé la mort de 71 personnes dans l'ensemble du Sri Lanka.
"Il n'y avait pas de pluie sur Colombo et je ne pensais vraiment pas que les inondations allaient être aussi sérieuses que le disaient les autorités", reconnaît elle aussi Nirushika, 44 ans.
"Toutes mes machines sont perdues", se lamente la couturière, "je n'ai plus rien".
Les crues qui ont recouvert certains secteurs de Colombo sont nées en amont du fleuve Kaleni, au centre du pays, où des pluies diluviennes ont provoqué des glissements de terrain qui ont enseveli des villages entiers.
Plus des deux tiers des 340 décès recensés à ce jour l'ont été dans ces collines où l'on cultive le thé, qui ont reçu jusqu'à 500 mm de pluie par endroits.
En aval, à Kolonnawa, les autorités distribuent lundi des rations alimentaires d'urgence aux 300 personnes rassemblées dans les trois étages de l'école.
La bonne nouvelle du jour est venue des autorités. "Les inondations ont atteint leur plus haut aujourd'hui", a assuré un responsable du département de l'irrigation, L. S. Sooriyabandara. "Partout ailleurs, le niveau de l'eau a commencé à baisser significativement".
Alors dans leur camp de fortune, les évacués commencent à redouter l'heure du retour à leur domicile.
"Ma mère a 80 ans, elle est aveugle et je ne serai pas capable de nettoyer la maison tout seul", s'inquiète déjà G. Patrick, 60 ans. "Pour moi, le problème sera de trouver quelqu'un pour me donner un coup de main".