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Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d'une vague de chaleur encore écrasante dans les trois quarts de l'Hexagone, et ces fortes chaleurs pourraient, selon météo-France, perdurer tout le week-end du 15 août et au moins jusqu'à mardi .
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Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l'été, a débuté vendredi dernier avec 11 départements méridionaux, avant de s'étendre graduellement à la grande majorité du pays et l'Andorre, à l'exception du quart nord-ouest, qui est resté épargné jeudi.
De très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu'à 40°C sur le Sud-Ouest.
Sur l'arc méditerranéen, les températures enregistrées ont atteint les 40°C à Pézénas (Hérault), à Villevieille (Gard), à Cogolin (Var) ou encore à Narbonne (Aude). Les mêmes conditions sont attendues vendredi dans le Sud-Ouest et sur l'arc méditerranéen tandis que la canicule gagnera également la Bretagne, jusqu'ici épargnée, selon Météo-France.
A compter de jeudi soir à 22h00, la vigilance orange sera levée pour les départements du Nord, de l'Oise, de l'Aisne et des Ardennes, puis vendredi à 6h00 pour la région Ile-de-France et à 22h pour les départements du Loiret, de l'Yonne, de l'Aube et de la Haute-Marne.
- "Très dur" -
C'est sous un soleil de plomb que la ministre de l'Agriculture Annie Genevard est allée jeudi à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l'Aude, annoncer un fonds d'urgence de huit millions d'euros pour les agriculteurs sinistrés par un incendie exceptionnel auquel "le réchauffement climatique n'est pas étranger".
"C'est très dur, il n'y pas d'ombre, on travaille en plein soleil", confie Alex Lima, 39 ans, fossoyeur dans des cimetières de cette même partie de l'Aude.
A Lyon, chacun a sa méthode pour tenir: "Il suffit de se lever tôt, à partir de 06h00 on peut aller se promener", explique Anne, 84 ans, assise sur un banc à l’ombre avec son éventail. Ensuite, "c'est difficile de ressortir jusqu'à 20h" car "on sent la chaleur" du bitume "remonter sous les pieds".
"Le soir on a très chaud, c’est impossible d’arriver à s’endormir", confirme son amie Juliette. Mais la retraitée a trouvé une technique : s’allonger nue avec un linge de toilettes mouillé, en commençant par les pieds. "Après ça, le corps est refroidi et je peux m'endormir", assure-t-elle.
Plusieurs régions ont subi d'importants orages mercredi soir.
Dans la Nièvre, les pompiers sont intervenus plus de cent fois, en particulier à La Charité-sur-Loire, pour des toits arrachés et des arbres couchés.
Dans le Sud-Ouest, ils ont fait face à plusieurs départs d'incendie, parfois causés par les orages.
Même si le Rhône, la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et l'Aude ont basculé de la vigilance rouge à orange jeudi à 06H00, les trois quarts de l'Hexagone sont restés en vigilance orange.
Vendredi, 80 départements seront en alerte orange canicule, contre 75 jeudi, selon Météo-France.
- L'agriculture à rude épreuve -
Dans le sud-ouest, la vague de chaleur met à rude épreuve les cultures et l'élevage.
"C'est la deuxième canicule de l'année, et entre les deux nous avons eu très peu d'eau. On va avoir une petite récolte", déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l'Aude.
Dans le Tarn-et-Garonne, la récolte de noisettes a eu lieu lundi, soit une petite semaine d'avance sur "la normale", selon Thierry Descazeaux, agriculteur à Mas-Grenier et président d’Unicoque. Du déjà vu dans le département, notamment en 2003, année de canicule.
Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu'à 41°C, les vaches de Christophe Bonnet, éleveur de 54 ans, produisent moins de lait.
"Quand il fait chaud on perd 10%" de la production et il y a aussi "plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection", explique-t-il.
- Même dans le Nord -
En région parisienne, touchée par un épisode de pollution "persistant" à l'ozone, des restrictions de circulation ont été mises en place.
A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. "Nous nous sommes dit qu'il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord", confie Kristine Büttner.
La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et la 2e depuis le début de l’été, des épisodes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.
Dans l'Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235).