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La péninsule ibérique est dévorée par les incendies qui ont fait leur première victime au Portugal vendredi, et l'Espagne, déjà endeuillée par trois décès, reste en alerte face aux nombreux foyers incontrôlables dans le pays.
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Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé "le décès de l'ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d'un incendie qu'il combattait dans sa commune".
Le Chef de l'Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l'Autorité Nationale d'Urgence et de Protection Civile pour suivre le front "des incendies ruraux".
Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d'oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017.
Le gouvernement a sollicité l'aide de l'Union européenne, à l'instar de l'Espagne, et demandé l'envoi de quatre avions Canadair "pour rester sur le territoire national jusqu'au 18 août".
Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s'est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu'à présent épargnée.
L'agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d'incendies "très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (...) jusqu'à lundi inclus".
- "Plus rien à brûler" -
Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l'année, selon les données du Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS).
Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022.
Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l'un des feux ayant entraîné l'évacuation de plusieurs milliers d'habitants.
Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d'arrosage, ont mis "des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main", raconte Marcos à l'AFP.
"À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages...", explique le trentenaire qui a ressenti une grande "impuissance".
Persuadé qu'il n'y avait plus "rien à brûler" après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que "cela va continuer à nous arriver année après année" et trouve que la population est "abandonnée".
Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu'il faudrait procéder à "un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité", notamment "débroussailler et nettoyer autour des maisons". "La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu", pense-t-il.
La France voit son département de l'Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge.
L'incendie, qui a démarré le 5 août, n'est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi.
"Nous sommes dans une situation de vigilance extrême," a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale.
En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation.
Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars.
L'incendie le plus actif se trouve sur l'île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d'éteindre les flammes.
Le risque d'incendie restait élevé dans la région de l'Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l'agence de Protection Civile vendredi.
En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours.