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En Indonésie, où les inondations et glissements de terrain ont fait plus de 630 morts et 500.000 déplacés, l'urgence est désormais d'acheminer de la nourriture aux sinistrés dans de nombreuses zones totalement isolées, alors que le bilan des intempéries en Asie du Sud-Est et au Sri Lanka atteint près de 1200 morts.
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Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d'eau sur l'ensemble du Sri Lanka et certaines régions de Sumatra (Indonésie), du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie.
Le bilan en Indonésie est monté mardi à 631 morts et un million de personnes évacuées, a indiqué l'Agence nationale de gestion des catastrophes.
Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d'humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.
Si la pluie a cessé, permettant aux eaux de se retirer en partie, la catastrophe a laissé derrière elle un paysage de désolation et un choc pour les survivants désormais confrontés à d'énormes difficultés pour trouver de la nourriture ou de l'eau potable.
"Les routes sont en grande partie coupées dans les zones inondées", a déclaré Erna Mardhiah, 29 ans, au milieu d'une longue file d'attente à une station-service de Banda Aceh.
"Les gens craignent de manquer de carburant", a-t-il ajouté, alors qu'il fait la queue depuis déjà deux heures.
La nourriture se fait si rare que les prix explosent. "La plupart des choses sont déjà hors de prix... les piments à eux seuls coûtent désormais jusqu'à 300.000 roupies le kilo (15,5 euros), c'est probablement pourquoi les gens achètent en panique", a-t-il dit.
Lundi, le gouvernement indonésien a annoncé l'envoi de 34.000 tonnes de riz et de 6,8 millions de litres d'huile de cuisson aux trois provinces les plus touchées: Aceh, Sumatra Nord et Sumatra Ouest.
"Il ne peut y avoir aucun retard", a affirmé le ministre de l'Agriculture, Andi Amran Sulaiman, alors que beaucoup ont appelé le président Prabowo Subianto à décréter un état d'urgence national afin d'accélérer et de coordonner le déclenchement des aides.
- "Risques de pénurie et de famine" -
Les organisations humanitaires ont indiqué qu'elles s'efforçaient d'acheminer de l'aide vers les zones sinistrées, tout en avertissant que les marchés locaux étaient à court de produits de première nécessité et que les prix des produits disponibles avaient triplé.
"Les communautés de toute la province d'Aceh courent un grave risque de pénurie alimentaire et de famine si les chaînes d'approvisionnement ne sont pas rétablies dans les sept prochains jours", a prévenu l'organisation caritative Islamic Relief.
Dans les différentes provinces de Sumatra, où le bilan pourrait encore s'alourdir alors que 472 personnes sont toujours portées disparues et 2.600 ont été blessées, les habitants évoquent des scènes terrifiantes, face à la montée soudaine des eaux.
La crue a été "irrésistible, comme une vague de tsunami", a témoigné Zamzami, un habitant de Aceh Est.
"Nous ne pouvons pas expliquer à quel point le flot paraissait immense", a dit cet homme de 33 ans, qui, comme beaucoup d'Indonésiens, ne porte qu'un seul nom.
Une autre tempête a provoqué de fortes précipitations au Sri Lanka, déclenchant des crues soudaines et des glissements de terrain qui ont fait au moins 390 victimes et 352 disparus.
Le président Anura Kumara Dissanayake, qui a déclaré l'état d'urgence, s'est engagé samedi dans un discours à reconstruire les zones dévastées, après la catastrophe "la plus importante de notre histoire".
L'armée de l'air srilankaise, appuyée par ses homologues indienne et pakistanaise, a procédé à l'évacuation de résidents bloqués et à la livraison de nourriture.
Les pluies se sont calmées dans tout le pays, mais les alertes aux glissements de terrain restent en vigueur dans la majeure partie de la région centrale la plus touchée, ont indiqué les autorités.