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Un début de "nouveau Front populaire", prédit Jean-Luc Mélenchon: des milliers de personnes ont participé dimanche à Paris à une "marche contre la vie chère et l'inaction climatique" organisée par la gauche unie dans la Nupes, qui veut contribuer à l'ébullition sociale de l'automne.
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"C'est la grande conjonction, c'est nous qui la commençons avec cette marche qui est un immense succès", s'est félicité le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon sur un camion au milieu de la foule, en annonçant "la construction d'un nouveau Front populaire qui exercera le pouvoir dans le pays le moment venu".
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a lui fustigé "une marche des partisans du blocage du pays".
Sur TF1 dans la soirée, la Première ministre Elisabeth Borne n'a pas commenté la manifestation. Mais elle a tenté de désamorcer par avance toute contagion: "Je le dis clairement, toutes les entreprises qui le peuvent doivent ouvrir des négociations et augmenter les salaires, répondre à l'attente des salariés".
Selon LFI, ils étaient 140.000 participants dimanche, mais seulement 30.000 selon une source policière et 29.500 selon un comptage réalisé du cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont l'AFP.
"Nous avons d'ores et déjà réussi notre pari. Ce n'est qu'un début", s'est réjouie la députée LFI Aurélie Trouvé, cheville ouvrière de la marche pour laquelle une centaine de bus avaient été affrétés de toute la France.
"Le message est simple: nous voulons un meilleur partage des richesses", a lancé le numéro un du PS Olivier Faure lors de ce "meeting en marchant".
Pour Christopher Savidan, militant LFI de 47 ans, au chômage depuis cinq ans, "il est temps de se réveiller": "Les gens en haut sont hors sol" et "la logique veut que toutes les luttes s'agglomèrent".
Au milieu des drapeaux, toute la gauche était représentée, des députés LFI Manuel Bompard et Clémentine Autain aux écologistes Sandrine Rousseau et Eric Piolle, en passant par Philippe Poutou (NPA). Le poing levé, Jean-Luc Mélenchon, cravate rouge et cocarde tricolore au revers de la veste, est arrivé au côté de la Prix Nobel de Littérature Annie Ernaux.
"Canicule sociale, le peuple a soif de justice", pouvait-on lire sur une pancarte brandie près de la place de la Nation. Une autre avertissait: "La retraite c'est bien, l'offensive c'est mieux".
De nombreux "gilets jaunes" mais aussi beaucoup de retraités étaient visibles dans un défilé coloré avec quelques bonnets phrygiens, et ponctué par des chants ou même la musique de Star Wars.
- "le peuple a faim" -
"Les élus doivent se mettre au service du peuple qui a faim", a plaidé Jérôme Rodrigues, figure emblématique des "gilets jaunes".
Le cortège a avancé par à-coups avant d'atteindre Bastille. Quelques lacrymogènes ont été lancés par des CRS en marge du défilé en milieu d'après-midi, après des jets de projectiles en leur direction, a constaté une journaliste de l'AFP. Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs charges. Une agence de la Société générale a également été saccagée par des hommes vêtus de noir et masqués, près du square Trousseau.
De source policière, plusieurs tentatives de dégradations d'enseignes commerciales (Afflelou, McDonald's) ou d'établissements bancaires (BNP) ont été "empêchées par les interventions des policiers de la préfecture de police, les BRAV", brigades de répression de l'action violente.
Les services de police nourrissaient de "vraies craintes" face "à la venue de personnes violentes de l’ultra gauche, des ultra gilets-jaunes qui voudraient perturber la manifestation".
Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà fait défiler au printemps dernier 100.000 personnes selon LFI, avait lancé cette idée de marche dès juillet en estimant que la gauche devait impulser la contestation sociale contre le gouvernement en s'associant avec les syndicats, mais ceux-ci ne l'ont pas attendu pour faire monter la température.
La marche survient en pleine grève dans les raffineries de TotalEnergies qui entraîne des pénuries de carburant. Et après la mobilisation du 29 septembre, une autre journée interprofessionnelle a été lancée pour mardi par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse.
Le patron de la puissante confédération, Philippe Martinez, goûte peu l'initiative de la gauche: "Les syndicats doivent être soutenus et on ne doit pas faire les choses en parallèle", a-t-il confié vendredi.
"La puissance de notre marche est un appui à la mobilisation des salariés, notamment celle qui va avoir lieu" mardi, et "il faut penser tout ça comme un tout, qui s'entre-épaule, qui s'entraide", a répondu dimanche Jean-Luc Mélenchon.
Pour Jacques Montal, cheminot retraité venu du Lot, "les réquisitions des raffineries ça va très loin" et "c'est fort possible que (le mouvement) se poursuive après mardi".
Si la coalition de la Nupes, ébranlée par les affaires Quatennens et Bayou, continue de connaître quelques dissensions, ses composantes (LFI, le PS, EELV et le PCF) ont toutes défilé dans le cortège, même si le patron du PCF Fabien Roussel et l'ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, avaient mieux à faire.