Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Israël a mené dimanche une frappe meurtrière dans la bande de Gaza, minant un accord de cessez-le-feu déjà chancelant avec le Hamas, avant de nouvelles négociations indirectes à Doha sur les modalités de la poursuite de la trêve.
Taille du texte:
Après plusieurs réunions au Caire avec le chef des services du renseignement égyptien Hassan Rashad, une délégation du Hamas menée par Mohammed Darwish s'est rendue dimanche à Doha, a dit à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien.
Israël a annoncé de son côté l'envoi lundi d'une délégation à Doha, à "l'invitation des médiateurs soutenus par les Etats-Unis", afin de "faire avancer les négociations". Selon des médias locaux, le cabinet de sécurité doit établir dimanche le cadre du mandat de cette délégation.
Dans ce contexte de crise, l'armée israélienne a annoncé une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui "tentaient de cacher un engin explosif dans le sol dans le nord de Gaza". Un nombre indéterminé de "terroristes" ont été tués, selon elle.
La première phase de l'accord, durant laquelle le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, s'est achevée le 1er mars.
Les désaccords entre les protagonistes portent sur le lancement des négociations sur l'application de la deuxième phase qui prévoit selon le Hamas un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des otages encore retenus, une soixantaine dont plus de la moitié seraient morts selon l'armée israélienne.
Au Caire, les négociateurs du Hamas ont souligné "la nécessité de respecter tous les termes de l'accord, d'entamer directement les négociations pour la deuxième phase", a indiqué dimanche le mouvement dans un communiqué.
- Réunion du cabinet de sécurité -
"Nous exhortons les médiateurs en Egypte et au Qatar, ainsi que l'administration américaine à veiller à ce que l'occupant respecte l'accord, autorise l'entrée de l'aide humanitaire et procède à la deuxième phase selon les conditions convenues", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.
Ces conditions, a-t-il détaillé, comprennent un échange des otages contre des prisonniers palestiniens, "un retrait complet de Gaza, un cessez-le-feu permanent et complet, des garanties contre un retour (de l'armée israélienne à Gaza), la réouverture des points de passage et la levée du blocus".
Israël souhaite une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu'à la mi-avril. Il réclame la "démilitarisation totale" du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des derniers otages avant de passer à la deuxième phase.
Le Hamas, qui insiste pour rester à Gaza où il a pris le pouvoir en 2007, réclame des négociations immédiates pour appliquer la deuxième phase.
Face à la position du Hamas, l'armée israélienne, qui contrôle les points de passage avec Gaza, a bloqué l'entrée de l'aide humanitaire vitale pour les quelque 2,4 millions d'habitants assiégés par Israël depuis 17 mois.
"La fermeture des points de passage menace la vie des malades à Gaza. Il y a une pénurie grave de médicaments, de respirateurs artificiels, de générateurs et d'oxygène", a affirmé un porte-parole du ministère de la Santé, Khalil Al-Dakran.
- Du "sang sur les mains" -
En riposte à l'attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza qui a fait au moins 48.458 morts en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.
Samedi, des proches des otages ont appelé à oeuvrer pour un accord qui permettrait de ramener tous les otages, lors d'un rassemblement à Tel-Aviv.
"Si vous reprenez la guerre, les otages mourront à cause de vous. Vous aurez leur sang sur les mains", a averti à l'adresse de M. Netanyahu Omri Lifshitz, dont le père Oded est mort en captivité.