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Les autorités syriennes ont annoncé lundi la fin "avec succès" de l'opération militaire contre les fidèles du régime déchu de Bachar al-Assad dans l'ouest du pays, au cours de laquelle près de 1.500 personnes ont été tuées, dont un millier de civils dans des exécutions de masse, selon une ONG.
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Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a affirmé qu'il ne permettrait pas aux partisans du régime d'Assad, soutenus selon lui par "des parties extérieures", "d'entraîner le pays" à nouveau "dans une guerre civile".
Les violences sont les plus graves depuis la prise du pouvoir le 8 décembre par une coalition dirigée par des islamistes.
Les combats ont été déclenchés par une attaque sanglante le 6 mars du partisans du régime déchu contre les forces de sécurité dans la région de Lattaquié, où se concentre la minorité alaouite dont est issu le clan Assad.
Les affrontements ont fait près de 500 morts des deux bords, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 231 tués dans les rangs des forces gouvernementales et 250 du côté des insurgés.
"Les zones visées étaient celles des alaouites et des chrétiens", a indiqué de son côté le patriarche orthodoxe d'Antioche, Jean X. "De nombreux chrétiens innocents ont également été tués", a-t-il souligné.
Aucun chiffre officiel n'a été communiqué sur le nombre de chrétiens tués.
"Plus de cinquante personnes de ma famille et de mes amis ont été tués. Ils ont ramassé les corps avec des bulldozers et les ont enterrés dans des fosses communes", a témoigné à l'AFP dimanche un habitant alaouite de la ville de Jablé qui a requis l'anonymat.
- "Succès" -
"Nous annonçons la fin de l'opération militaire (...) après le succès de nos forces pour atteindre tous les objectifs fixés", a annoncé lundi le porte-parole du ministère, Hassan Abdel Ghani, cité par l'agence officielle Sana.
Il a assuré que que les forces de sécurité avaient pu "contenir les attaques contre ce qui reste du régime déchu" et "déjouer l'effet de surprise", dans une allusion au fait que ces groupes planifiaient une attaque d'envergure.
Lundi, il y avait peu de circulation dans les rues de Lattaquié, la plus importante ville de la côte, selon un correspondant de l'AFP sur place.
"La situation est un peu plus calme, les gens ont recommencé à se déplacer après cing jours de grande peur et d'angoisse", a déclaré à l'AFP Farah, une étudiante de 22 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille.
Mais "nous n'avons pas les services les plus élémentaires: il n'y a pas d'eau ou d'électricité depuis cinq jours, nous cherchons de l'eau du puits de notre quartier. Les magasins d'alimentation sont vides et nous ne pouvons rien acheter à manger", a-t-elle ajouté.
Ahmad al-Chareh a promis dimanche soir de poursuivre les responsables de "l'effusion de sang de civils" et formé une commission d'enquête indépendante.
Selon des témoignages d'habitants, des jihadistes étrangers faisaient partie des combattants qui se sont livrés à des exactions contre les civils.
"Nous ne permettrons à aucune force extérieure ou à aucun acteur local d'entraîner la Syrie dans le chaos ou la guerre civile", a-t-il par ailleurs assuré, sans autre précision.
- Condamnation internationale -
L'Iran, allié du régime déchu, a formellement démenti lundi toute implication dans les violences en Syrie, qualifiant les accusations de certains médias de "ridicules".
L'ONU, Washington, Pékin et d'autres capitales ont condamné ces tueries, appelant les autorités syriennes à y mettre fin.
M. Chareh, alors à la tête du groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) -- classé comme terroriste par plusieurs pays dont les Etats-Unis -- a dirigé la coalition rebelle qui a fait fuir le 8 décembre M. Assad à Moscou.
Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a lui exhorté l'Europe à "cesser d'accorder une légitimité" au pouvoir de transition syrien "au passé terroriste bien connu".
Depuis son arrivée à la tête d'un pays multiethnique et multiconfessionnel, déchiré par plus de 13 ans de guerre civile, M. Chareh, s'efforce d'obtenir le soutien de la communauté internationale, et de rassurer les minorités.
Mais la flambée de violence met en question sa capacité à maintenir la sécurité et porte un coup à ses tentatives de gagner la confiance de la communauté internationale, selon des analystes.