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Donald Trump a dit mercredi espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev sa proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours, tout en restant évasif quant à la pression qu'il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus.
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Tandis que le même jour Vladimir Poutine ordonnait à son armée de "complètement libérer" la région frontalière de Koursk des forces ukrainiennes, le Kremlin n'a pas fait connaître sa position sur le projet de trêve, déclarant attendre des Etats-Unis "une information complète" à ce sujet.
"Je m'attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l'ennemi", a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d'état-major de l'armée russe Valéri Guérassimov.
Le président américain a également annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendaient "dès maintenant" en Russie sans donner davantage de précisions sur leur agenda.
- Poussée russe dans la région de Koursk -
"Les militaires ukrainiens, voyant qu'il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers" dans cette zone, lui a assuré ce dernier, suggérant que ceux-ci soient "traités comme des terroristes".
Le chef de l'Etat russe rendait visite aux unités militaires luttant contre les Ukrainiens dans la région de Koursk.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a parallèlement constaté que les troupes russes tentaient "clairement de mettre un maximum de pression" sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l'été 2024.
"Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. A cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manœuvrent vers des positions plus favorables", a renchéri dans la soirée le commandant en chef de l'armée ukrainienne Oleksandre Syrsky.
Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.
- Echanges américano-russes -
"Une conversation téléphonique au plus haut niveau", entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un "délai assez court", a quant à lui jugé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu'un cessez-le-feu provisoire serait "inacceptable".
En attendant, "des gens sont en route vers la Russie dès maintenant", a affirmé mercredi Donald Trump.
La Maison Blanche a précisé que l'émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine, alors que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Waltz s'est entretenu mercredi avec son homologue russe.
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte est par ailleurs attendu mercredi à Washington pour s'entretenir avec le président américain, a annoncé sa porte-parole sur X.
La proposition en vue d'une trêve a été formulée à l'issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à Washington.
"Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires", a-t-il lâché mercredi.
Un peu plus tôt dans la journée, M. Zelensky avait également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire "confiance".
Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures "fortes" en termes de sanctions et de soutien à l'Ukraine en cas de rejet russe.
- "Consensus" des Européens -
Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l'instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient "devoir être impliqués" sur l'Ukraine.
Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu'ils devraient rappeler au G7 des chefs des diplomaties réunis depuis mercredi au Canada.
Un "consensus très large se dessine" entre Européens pour soutenir l'armée ukrainienne à l'issue du conflit, a assuré mercredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.
La Chine, un important partenaire de la Russie, a de son côté "pris note", le même jour, de la proposition de trêve.
Dans les rues de Kiev, cette dernière a toutefois reçu un accueil mitigé. "L'idée est bonne mais je pense que la Russie n'y consentira jamais", tranche Roman Dounaïevski.
A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien considère également que les Russes vont poursuivre leurs attaques, même en cas de cessez-le-feu.
Méfiance semblable chez des Moscovites sollicités par l'AFP. Anna Kozlova, une employée du système pénitentiaire russe, ne croit pas qu'un cessez-le-feu "mènera à la paix" et juge au contraire qu'il permettra à l'Ukraine de "se réarmer". "Et la guerre reprendra."