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L'Ukraine a mené une attaque massive de drones sur plusieurs régions russes dans la nuit de mercredi à jeudi après que Donald Trump a annoncé l'envoi d'émissaires américains à Moscou, où Vladimir Poutine gardait le silence sur une proposition de cessez-le-feu.
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"Des gens vont en Russie alors que nous parlons. Nous espérons que nous obtiendrons un cessez-le-feu de la Russie", a déclaré mercredi le président américain à des journalistes dans le Bureau ovale.
Donald Trump a assuré avoir reçu "des messages positifs" de Moscou pour que soit mis fin "à cet horrible bain de sang".
La proposition américaine de trêve de 30 jours, après plus de trois ans de conflit, a été acceptée par le président ukrainien Volodomyr Zelensky et doit être au centre des discussions des chefs de diplomatie des pays les plus industrialisés du G7, qui se retrouvent jeudi matin à Charlevoix, au Canada.
Mais tandis que le Kremlin disait attendre des Etats-Unis "une information complète" sur l'accord de trêve avant de se prononcer, le président russe, en uniforme militaire, a rendu visite mercredi à ses troupes près de Koursk et ordonné à son armée de "libérer complètement" la région frontalière prise par les forces ukrainiennes.
"Je m'attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l'ennemi", a lancé Vladimir Poutine, au chef d'état-major de l'armée russe Valéri Guérassimov.
"Les militaires ukrainiens, voyant qu'il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers" dans la région de Koursk, a assuré M. Guérassimov, suggérant que ceux-ci soient "traités comme des terroristes".
- "Un maximum de pressions" -
Pour Volodymyr Zelensky, les troupes russes tentent "clairement de mettre un maximum de pression" sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l'été 2024.
Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.
Kiev de son côté a lancé une attaque massive de drones. Le ministère russe de la Défense a affirmé jeudi avoir abattu dans la nuit 77 drones ukrainiens au-dessus de différentes régions russes, dont 30 au-dessus de Briansk, frontalière de l'Ukraine, et 25 au-dessus de Kalouga.
Par ailleurs, le chef de l'administration militaire de Kherson, Roman Mrochko, a indiqué jeudi qu'une personne avait été tuée lors d'un bombardement russe ayant touché la ville, située dans le sud de l'Ukraine.
Le président américain a annoncé mardi qu'il "allait parler" à son homologue russe prochainement.
- "Sans conditions" préalables -
La proposition en vue d'une trêve a été formulée à l'issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l'entretien houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
M. Zelensky a également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire "confiance". Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures "fortes" en termes de sanctions et de soutien à l'Ukraine en cas de rejet russe.
"Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires", a-t-il expliqué mercredi.
Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l'instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient "devoir être impliqués" sur l'Ukraine.
Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu'ils devraient rappeler au G7 des chefs de diplomatie réunis jeudi au Canada.